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Kyukkyupon nous livre un épisode où l'on comprend mieux la tension qui règne à Shanghai, ville cosmopolite où les chinois subissent le joug japonais et où l'on découvre que l'inégalité sociale crée des dissensions chez les envahisseurs. Un deuxième tome qui s'étoffe avec de nouveaux personnages, de beaux graphismes de Shanghai et une multitude de détails qui dévoile ce qu'est l'occupation : gardes armés devant l'école, soldats dans les rues, drapeaux japonais, une très bonne restitution de cette période.
De retour d'une escapade avec Xing, Haru va être surprise par son père, voulant la protéger Xing va s'interposer et la petite fille se retrouve privée de sorties. Dorénavant une gouvernante Ama veillera sur elle avec son aide Xinlin qui ne parlent ni le japonais, ni la langue de Shanghai. A la rentrée des classes, Haru va rencontrer sa meilleure amie, Chi à l'école ce qui va adoucir l'absence de Xing, fort peu présent dans ce tome.
Haru se confrontera à la réalité d'une ville occupée et aura beaucoup de mal à comprendre la méchanceté de son peuple envers les chinois, elle s'apercevra que les enfants sont parfois bien cruels les uns envers les autres, ce qui ne fait qu'attiser les haines. Quand au docteur , le père de Xing, il lui fera comprendre que tous les chinois ne sont pas forcément ses amis. Les vacances insouciantes avec Xing sont bien loin mais Haru est une petite-fille très déterminée que les injustices insupportent, c'est pourquoi elle décide d'être Haru de Shangai et c'est tout.
Si seulement l'homme gardait son âme d'enfant que de désastres seraient évités.
A lire absolument.
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J'avais beaucoup aimé le premier tome et la suite confirme le potentiel de cette courte série. Haru est surprise par son père qui finit par embaucher une nourrice pour s'occuper de la petite fille et éviter qu'elle ne parte de chez elle.
Les inégalités sont de nouveau mises en avant : entre Chinois et Japonais, entre Japonais riches et pauvres. C'est dur de voir que même au niveau des enfants, la différence est toujours présente. Mais on ne se cache pas, elle vient essentiellement des adultes... Toujours très fort, mais aussi dur avec les moments d'animosité. Un manga à découvrir !
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Deuxième épisode des aventures de Aru, jeune japonaise qui découvre la Chine et Shanghai en 1936. Pour éviter qu'elle dans les rues avec Xing, son ami chinois, son père engage une nourrice. Aru découvre peu à peu la hiérarchie officieuse de la société, les riches japonais, les pauvres et enfin les chinois. Un manga réussi de Kyukkyupon.
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Intelligemment construit et au plus près du réalisme, les dessins et l'environnement chinois envahi par les japonais sont vraiment bien détaillés. Haru grandit, elle prend des initiatives et de son jeune âge, elle lutte contre les discriminations. C'est fort et ça touche ! Très bonne série historique autour de cette amitié forte de 2 peuples que tout oppose en ces temps mouvementés.
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Après un premier tome plus que convaincant, Kyukkyupon reprend son histoire où elle l'avait laissé avec d'un côté Haru qui découvre Shanghai et la vie là-bas, et de l'autre son amitié naissante avec le jeune chinois Xing. Cette dernière partie a été un peu écartée pendant une grande partie du tome pour nous intéresser plus à la première, ce qui était vraiment nécessaire.

L'autrice a décidé en effet, à travers le regard d'Haru de nous faire le portrait de ces privilégiés qui vivaient en Chine à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. On y découvre les conditions de vie misérable des Chinois de la ville, mais également d'une partie des Japonais, partis plus tard que les autres et qui y servent de main d'oeuvre. du coup, ils rejettent leur frustration sur les premiers et cela crée une atmosphère électrique, le tout sous le regard des privilégies qui ne font rien pour améliorer les choses.

J'ai beaucoup aimé que la mangaka parle de tels sujets. Ça fait du bien un titre historique qui présente honnêtement les méfaits des Japonais, exercice tout sauf aisé. de plus, le fait que cela soit fait à travers le regard d'une enfant est une très bonne idée. Celle-ci juge avec toute son honnêteté et sa naïveté d'enfant ce qui se passe sous ses yeux, rendant les situations encore plus révoltantes mais apportant aussi un vrai espoir, car elle, elle réagit et s'implique pour changer les choses.

Ce deuxième tome confirme donc tout le bien que je pense de la série. Ça m'a fait bizarre de voir Xing en retrait, mais j'ai aimé les rencontres que fait Haru et surtout sa volonté à toute épreuve malgré les peurs qu'elle peut avoir. Un pont entre les étoiles est vraiment une jolie surprise pour un shonen historique.
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L'histoire dans le tome 2 est toujours aussi agréable même si j'ai une petite préférence pour le premier.
Nous sommes cette fois-ci beaucoup plus centrés sur les aventures de Haru. Nous voyons comment petit à petit son cocon se fissure, sa petite bulle hors du monde éclate pour dévoiler la cruauté des gens et leur racisme. Ce dernier devient plus flagrant, que ce soit les Japonais envers les Chinois et vice-versa, mais également les Japonais entre eux, selon s'ils sont des "précurseurs" ou des "retardaires".
La relation avec son père est développée ici, une relation conflictuelle que la petite fille ne sait pas gérer. Elle se rend bien compte des soucis et envie la relation de son ami avec son père qui semble tellement plus simple et chaleureuse.
La tension monte donc un peu, et nous sentons les luttes sous-jacentes. Mais cette petite fille garde son innocence et sa candeur, elle est toujours prête à tout pour aider son prochain.
Je voudrais absolument revenir sur les dessins, une fois encore, que je trouve magnifiques ! Les traits des personnages sont faits avec beaucoup de finesse, Haru est tellement mignonne !!! J'aime le style de cette mangaka !!!
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'une série de mangas qu'il m'était tout simplement VITAL d'acheter, j'ai nommé la suite d'Un pont entre les étoiles, ou Seikan Bridge en version originale. Si vous vous souvenez bien, le tome un avait été pour moi une véritable lecture coup de poing, un coup de foudre sidéral. Il me fallait donc absolument savoir ce qu'il allait advenir de nos deux adorables héros, Haru et Xing, ici représentés sur la couverture tout bonnement sublime de ce deuxième opus plus mignons et attendrissants que jamais. Par ailleurs, cela me permet d'évoquer une évidence flagrante (j'aime faire des pléonasmes) : posséder cette saga de mangas en format papier, cela fait vraiment toute la différence. Ne serait-ce que d'avoir un seul des tomes entre ses mains et on les veut tous ainsi, palpables, trônant fièrement dans notre bibliothèque, les couleurs si vives de la couverture et de la quatrième éclatantes de cette gloire d'avoir été posées, imprimées sur papier glacé. Impossible d'en percevoir toute la magnificence sur écran informatique, je peux en témoigner. Et l'objet-manga est à ce point agréable au toucher qu'on ne le lâcherait plus. Bref, toute cette avalanche d'éloges juste pour vous faire comprendre que les deux premiers tomes parus de cette série sont d'une beauté sans pareille et valent le coup que l'on "casse notre tirelire" pour eux, foi de Nanette. Néanmoins, je n'en oublie pas les bonnes manières et je ne remercierai probablement jamais assez les éditions Akata de m'avoir fait parvenir un service presse PDF du tome introducteur car Un pont entre les étoiles est à mon sens la série la plus prometteuse et magnifique qu'ils aient publié ces dernières années, je ne plaisante pas. Ma reconnaissance envers eux de m'avoir permis de la découvrir et de la commencer est éternelle, donc.

Pour commencer, la première chose qui m'a frappée d'emblée de jeu avec ce titre-ci, c'est le fait qu'il soit beaucoup plus sombre et bouleversant que le précédent de mon point de vue. Je n'aurais jamais cru cela possible en débutant ma lecture et pourtant, je me suis retrouvée le coeur serré comme dans un étau, estomaquée pratiquement à chaque page que je tournais. Pour ma part, l'une des raisons à cela est probablement l'absence de Xing une bonne partie de l'intrigue. Ce garçon est un tel soleil, un véritable astre de lumière qui nous éblouit et qui nous réchauffe notre petit coeur angoissé avec sa maladresse et sa franchise désarmantes qui font instantanément retomber la tension électrique et anxiogène de cette histoire. Forcément, sans son visage empli de douceur et rayonnant de bienveillance faisant office de lumière salvatrice venant percer l'obscurité noire d'encre de la plupart des planches de ce tome-ci, difficile de contempler autre chose que la haine meurtrière d'âmes enragées et tourmentées, de coeurs brisés, bafoués dans leur fierté et honneur. Par exemple, on découvre un peu plus la véritable nature du père d'Haru dans ce second tome, même si l'on se doutait déjà fortement de sa tendance à l'agressivité et à l'intimidation dans le tome précédent. Ici, il fait figure d'authentique requin dévoreur d'inimitié et de violence, se nourrissant de toutes ces émotions négatives et extrêmes qui n'engendrent qu'irritation et mépris envers tout ceux qui ne font pas partie de cette caste privilégiée et de souche nippone immaculée qui est la sienne et celle de son noyau familial. Ce qui m'amène à aborder le point central de ce tome-ci et j'ai particulièrement apprécié que la mangaka mette cela en lumière, à savoir le fossé social qui sépare pas seulement les Nippons et les Chinois, mais également les Japonais entre eux. Xing s'efface alors pour mieux souligner la cruauté dont on peut faire preuve même envers des personnes appartenant à notre peuple, qui partagent nos racines et nos traditions, et ce peu importe notre âge ou notre rang social. L'ignorance et la discrimination qui en découle ne semblent pas avoir de limites à ce moment-là. Malgré cette colère assourdissante et aveuglante qui gronde, qui menace chaque personnage telle une épée de Damoclès planant au-dessus de leur tête, la mangaka pose sur chacun d'entre eux, même les plus détestables, un regard débordant d'amour et sans jugement aucun. Elle fait ainsi montre d'une grande lucidité et compréhension envers les sentiments qui les anime, leur comportement, et cela nous fait voir les choses, notamment les événements s'étant produit dans le tome précédent, sous un angle radicalement différent. L'âme de Kyukkyupon m'est apparue au cours de ma lecture comme indubitablement honorable et généreuse, à l'instar de celle de son héroïne, dont je vais chanter les louanges dès à présent.

En effet, malgré son très jeune âge, je considère Haru comme mon MODÈLE ABSOLU (j'étais obligée de le mettre en majuscules, en gras et en rouge pour que cela soit bien clair). Cette petite fille est juste exceptionnelle à de nombreux niveaux et elle me l'a prouvé à maintes reprises dans ce second tome. C'est simple, elle m'a littéralement BLUFFÉE (et un petit coup de soulignage pour vous faire sentir que je suis on ne peut plus sérieuse dans ce que j'énonce). Je pense qu'au fond, je peux m'en arrêter là à son sujet car je vous avais déjà expliqué en long, en large et en travers dans ma chronique du tome un à quel point Haru est une fillette brillante, fabuleuse, extraordinaire, forte, courageuse comme pas deux, et j'en passe. Je vous invite donc chaleureusement à lire cette critique, ou à la relire si ce n'est pas déjà fait (voir lien en haut de l'article, entre la fiche technique et le résumé), afin que je n'ai pas l'air de sonner comme un disque rayé. Une fois que cela sera fait, alors dites vous juste qu'Haru est restée la même personne dans ce second tome, mais qu'elle a évolué en mieux encore, de façon spectaculaire qui plus est. Cette dernière ne cessera jamais d'agréablement me surprendre, ça, je peux vous le garantir. Les adultes auraient beaucoup à apprendre d'elle et c'est donc pour cela que je compte bien suivre son remarquable exemple à partir de maintenant.

Je vais désormais vous avouer quelque chose : au début, je pensais que la séparation temporaire entre Haru et Xing allait me mettre en rogne. En effet, je ne vous cache pas que, lorsque je me suis rendue compte que les chemins de ces deux-là n'allaient pas se recroiser avant un certain temps, j'en avais pour ainsi dire les nerfs en pelote. Je n'avais pas signé pour cela, voyez-vous. Cependant, je me suis rendue compte au fur et à mesure de mon périple au côté de ma petite Japonaise chérie seulement qu'il s'agissait là d'un mal pour un bien. D'une part, cette "coupure" va leur permettre à tous deux de mieux se retrouver. Enfin, c'est une façon de voir les choses... Ce que je veux dire par là, c'est que cet éloignement forcé va in fine se révéler bénéfique, dans le sens où le lien déjà très puissant entre nos deux compagnons va en ressortir indubitablement renforcé. D'autre part, l'absence de Xing va permettre de laisser la place à de nouveaux personnages extrêmement intéressants eux aussi : que ce soit Chii, l'amie d'enfance d'Haru, protectrice des animaux, gentillesse incarnée et toute première source d'inspiration pour notre formidable héroïne (il est d'ailleurs amusant de voir que les rapports d'influence entre elles deux se sont inversés depuis le temps qu'elles ne s'étaient pas vues) ; Ama, la merveilleuse nourrice pour laquelle j'ai eu un IMMENSE coup de coeur et dans les bras de laquelle j'avais une envie folle de me blottir ; ou encore Xinlin, son assistante trop choupette à propos de laquelle je souhaite décidément en savoir plus, aucun de ces nouveaux protagonistes, féminins de surcroît, ne m'a déçue, bien au contraire. Je suis d'ores et déjà impatiente de toutes les retrouver dans le prochain tome et d'apprendre à mieux les connaître encore.

Last but not least, le graphisme de Kyukkyupon est juste incroyable : tour à tour tout ce qu'il y a de plus kawaii, notamment dans la manière dont la mangaka dessine les mirettes de ses personnages enfants, et digne des plus belles gravures asiatiques anciennes, cela nous fait fondre et nous subjugue tout à la fois. C'est là le propre des illustrations de cette scénariste-dessinatrice de grand talent, je n'ai rien d'autre à ajouter. Il vous faudra vous procurer le manga pour admirer cela par vous-même !

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce chef d'oeuvre magistral qu'est Un pont entre les étoiles à mes yeux pour le moment. Je n'ai pas les mots pour exprimer tout ce que je ressens concernant cette parution d'exception. Ce qui est certain, c'est que ce manga sait viser juste, appuyer là où ça fait mal et qu'il m'a touché en plein coeur. Il m'a également fait me rendre compte entre autres qu'on a encore beaucoup à apprendre du passé, aujourd'hui plus que jamais, et que la frontière entre oppresseur et oppressé, entre monstre et être humain, entre victime et bourreau est extrêmement ténue et si facilement franchissable. La plus grande leçon que je retiens de ce tome deux, c'est qu'il ne faut pas se laisser aveugler par notre ressentiment mais éblouir par la bonté et la richesse immatérielle d'autrui. Ce second tome vient à peine de paraître mais il me faut tout de même la suite D'URGENCE. J'ai besoin de savoir, qu'on éclaire encore ma lumière sur un certain nombre de points. Je vais devoir ronger mon frein en attendant la sortie du tome trois, je le crains... En tout cas, je terminerai ma chronique sur des remerciements sincères que j'adresse à Kyukkyupon. MERCI d'avoir levé le voile sur cette période méconnue du passé sino-japonais, même des personnes pour qui cette époque sombre et douloureuse constitue une partie de leur héritage. Merci d'avoir réalisé ce travail de mémoire pour nous et de nous en faire profiter, merci du fond du coeur. COUP DE FOUDRE ϟ
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Niveau dessin, la mangaka rend ses planches vraiment dynamiques en s'adaptant aux émotions de la petite Haru. En effet, en plus de varier les formes et dispositions des planches, elle déforme également les décors, la luminosité, les traits… en fonction de l'humeur de la protagoniste, ce qui a pour résultat de captiver le lecteur, de lui faire ressentir au mieux les émotions de Haru.

L'empathie fait d'ailleurs partie des points forts de l'oeuvre. le lecteur vit les péripéties de la petite japonaise avec intérêt et peut facilement se mettre à la place du personnage qui est confronté à de nombreuses scènes d'injustice, monnaie courante pour l'époque historique mais perçues d'un point de vue révolté, effrayé voire surpris qu'il est aisé de partager de nos jours. du racisme, de l'élitisme, du harcèlement, un clivage riches/pauvres… Beaucoup d'éléments auxquels nous sommes confrontés dans cet ouvrage.

Celui-ci est d'ailleurs très intéressant pour nous faire découvrir cette époque de guerre, les moeurs chinoises et japonaises de l'époque. Il s'agit d'une période dont nous connaissons peu d'éléments, la découverte n'en est donc que plus plaisante. le manga nous offre de nombreuses informations côté vestimentaires, sociétaires, comportementaux, politiques… Ce qui en fait une oeuvre assez riche à lire historiquement parlant.

Autres atouts : les personnages. Dans ce deuxième volume, nous découvrons 3 personnages secondaires importants, chacun d'eux apportant une certaine valeur à traiter. Il s'agit de personnages dont le jugement de Haru va énormément changer au fur et à mesure des chapitres. Entre la gouvernante froide mais timide, l'amie d'enfance qui a changé depuis son installation à Shanghai et le démon mystérieux mangeur d'enfants ; il y a de quoi faire.

Enfin, j'en arrive à la plus belle qualité de ce manga : son message de paix et de tolérance.

« Tu es Chinoise ou Japonaise ? »

Malgré ce monde injuste et discriminatoire, Haru refuse de choisir un camp. Elle reste bienveillante et fait preuve d'une spontanéité désarmante, écrasant les codes sans même s'en rendre compte. Elle défie les harceleurs japonais comme les Chinois qui semblent la haïr. Peu importe nos origines, elle défendra toujours ceux qui le méritent. Elle ne veut que la paix. Haru est un personnage adorable qui n'aura de cesse de nous faire sourire par les belles valeurs qu'elle défend en ce temps de guerre. Elle symbolise en réalité une lueur d'espoir au milieu de cette obscurité pesante.

Conclusion…

J'avais déjà été séduite par le premier volume et le deuxième ne fait que confirmer mon coup de coeur.
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Haru et Xing sont-ils frères ou ennemis ? Une jolie promesse, mais tout cela est bien sombre et compliqué. Haru est très joliment habillée sur la couverture et Xing est souriant et avec elle sur un arbre. Les deux jeunes enfants ont l'air heureux et à l'abri, mais la réalité de la situation va plus que jamais rattrapé Haru. D'ailleurs Xing nous manquera une bonne partie du tome. Chacun n'a pas le même genre de relations avec ses parents. Quand Haru rentre enfin, son père est partagé entre l'inquiétude, le soulagement de la revoir saine et sauve et en colère contre elle. En tant que japonaise en Chine, et à cause de tout ce qu'on subit les chinois à cause des japonais, Haru pourrait se retrouver en danger. Certains pourraient ne faire aucun cas qu'elle ne soit qu'une petite fille. Elle doit également porter le poids de l'honneur de sa famille, avec lequel son père lui rabâche les oreilles. Haru nous met du baume en coeur en tentant de brises les règles, les codes, en s'opposant, en voulant faire les choses justement. Un courage qui pourrait lui coûter très cher. Les apparences peuvent être tellement trompeuses. Haru va être sous la garde d'une gouvernante, Ama. Elle lui fait un peu peur, la surveille, ne dit rien, et il y a cette étrange petite fille à ses côtés. Alors peut-elle faire confiance à Ama ? Comment vont-elles s'entendre ? Comment accepter cette étrangère chargée de la surveiller ? Haru va également aller à l'école primaire et avoir une bonne surprise, avant d'être choquée par certaines règles de l'école, et va comprendre l'effet pervers de ce que certains subissent. le tome est très fort, nous ressentons tout le malaise de ces Japonais et Chinois qui vivent ensemble, mais qui sont ennemis. Haru et Xing n'ont pourtant rien choisis, et ils sont avant tout eux-mêmes. Haru, cette petite fille, un peu rebelle parfois, porte également en elle l'espoir de faire les choses de manière plus juste, et quelque part nous donne l'envie de croire en l'impossible. Une histoire toujours aussi forte, touchante et intéressante.
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