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Critique de gabrielleviszs


Je remercie l'IndéPanda pour sa proposition de lecture. le nom me disait quelque chose, mais je n'avais pas cherché. Lorsque j'ai eu cette occasion par le biais du site Simplement, j'ai sauté sur l'occasion. Il faut savoir également que si vous désirez vous le procurer, il est gratuit sur toutes les plateformes de téléchargements où il se trouve.

Dix nouvelles, dix histoires différentes, d'auteurs que je ne connaissais absolument pas, ni même jamais entendu parler, dix fois plus de découvertes en un seul recueil. 100 nouvelles ont étaient soumis au comité de lecture qui a dû faire le choix de n'en prendre que dix. Ce qui a dû s'avérer compliqué. le destin est parfois adorable, parfois cruel. Chacun d'entre eux a décidé de laisser une parcelle de ce que ce destin est capable de faire. Après chaque nouvelle, il y a un petit mot de l'auteur. J'ai beaucoup apprécié ces éléments, je pense à celle-ci : « Pour la petite histoire, le coeur de cette nouvelle était à l'origine un bout de texte remisé depuis des lustres dans le fin fond de mon ordinateur. Cette ébauche était ce que Stephen King appelle « une tasse sans son anse… » Cela m'a amusé pour certains, à d'autre nous en apprenons plus sur la façon dont l'idée de départ arrive.

Le champ d'orties est un récit où l'on trouve un homme touillant son café et s'amusant à mettre des cochons sur la file de gauche ou de droite. Il s'amuse avec eux, les changeant de file comme il le désire, quitte à rendre fou ces subalternes. Et puis un regard, un souvenir d'enfant qui va nous montrer bien plus que des cochons. Une idée fixe, un enfant qui se transforme en adulte responsable, capable des pires atrocités. Je n'avais pas compris du départ et la chute fut rude. Elle est tout en haut de mon top ! Par contre, pour les personnages, pas de Niveau 4 pour eux. Pourtant cela ne serait pas plus mal. le futur est peut être meilleur, comme il peut être pire. Surveillés par des bracelets, des mots, des paroles, des actes ne peuvent pas être effectués. Continuons avec Neurocop dans un futur qui semble pas si éloigné que cela. Une prise d'otage, un monde totalement différent de la précédente où des policiers doivent faire un choix d'otage. La prise de conscience est difficile. Tout comme Fatum un récit sur le destin, la fatalité. Un dicton (je crois) indiquait qu'à chaque naissance, une mort survient. Cette histoire m'a fait penser à cela. Un changement de vie, un départ, une nouvelle vie et le besoin de comprendre pourquoi nous sommes en vie. Elle arrive en seconde position dans mon top 3 !

Des décisions à prendre qui ne sont pas faciles à prendre. Contrairement à Alexandre qui est un parfait indécis dans Indécision. Les chiffres sont sa vie, il ne prend aucune décision et s'en remet à ce qui l'entoure. Cela fait des années qu'il est avec cette jeune femme qui a envie d'aller plus loin que chacun dans son appartement. Dans 20 semaines à 20 heures précises elle aura sa réponse. Destin cruel, destin qui se joue de cet homme ? Peut être, peut être pas, car au final, il ne vit que de cette façon. Affaire à suivre, car le destin est toujours là, tapis dans l'ombre, telle la mort. Et justement, en parlant de cette petite faucheuse, elle vient nous rendre visite, enfin plutôt ce fameux Corbeau dans le hors-la-loi et la mort. Cette façon d'amener le chemin du Corbeau et du renard, pardon de la mort est tout simplement étonnante. Ce personnage est sombre comme le plumage de l'animal, se nourrissant de ce que les autres laissent sur leur passage, enfin une fois qu'il a décidé de le leur prendre de force. La jouissance d'un tel acte pourrait rebuter, mais elle le fascine et nous le suivons sur cette voie toute tracée. Dire qu'il aurait pu terminer mieux que cela et découvrir les Premières neiges au jardin du Luxembourg. Une vieille photo et les souvenirs affluent. Une petite fille qui découvre l'amitié sous la forme de trois garçons. Une après-midi qui ne change rien à ce qu'elle est, mais la guerre approche. Et puis Mondorama découle sans qu'on s'en rende compte. Un pays, un monde où un homme recherche des survivants. Une apocalypse qui laisse Roch dans de surprenantes découvertes. J'attendais une suite qui n'est pas venue. Je suis restée sur ma faim.

Contrairement a ce passager qui est ma troisième sur le top 3. Beaucoup de délicatesse, de douceur. C'est juste assez pour ne pas avoir envie d'en lire plus et pas trop pour se dire que c'est trop long. Il y a ce qu'il faut pour suivre ces deux âmes et aller jusqu'au bout de cette horloge. Une relation amoureuse qui prend aux tripes. À ton image a failli être en 3ème place. Les robots sont au service de l'homme, jusqu'à ce que ce dernier décide de l'appeler par un prénom et tente de lui donner le moyen de réfléchir par lui-même. Qu'est-ce que tout cela peut bien donner ? Une seule solution, il faut la lire, même si on se doute un peu de ce qui peu se produire.

En conclusion, les textes changent, les idées fusionnent. C'est une belle découverte avec des textes que j'ai plus apprécié que d'autres. le destin est l'élément central. Les mises en scènes apportent la diversité. Il ne s'agit pas forcément d'arriver au bout, d'atteindre le but, mais plutôt le chemin parcouru pour y arriver.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-indepanda-n-7-collectif-d-auteurs-de-l-indepanda-a161147384
Lien : http://chroniqueslivresques...
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