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Citations sur La Princesse de Clèves (369)

Il allait souvent chez la Reine Dauphine ; la beauté de cette princesse, sa douceur, le soin qu’elle avait de plaire à tout le monde et l’estime particulière qu’elle témoignait à ce prince, avait souvent donné lieu de croire qu’il levait les yeux jusqu’à elle.

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Mais ce prince était un chef-d’œuvre de la nature ; ce qu’il avait de moins admirable, c’était d’être l’homme du monde le mieux fait et le plus beau. Ce qui le mettait au-dessus des autres était une valeur incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions, que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul ; il avait un enjouement qui plaisait également aux hommes et aux femmes, une adresse extraordinaire dans tous ses exercices, une manière de s’habiller qui était toujours suivie de tout le monde, sans pouvoir être imitée, et enfin un air dans toute sa personne qui faisait qu’on ne pouvait regarder que lui dans tous les lieux où il paraissait. Il n’y avait aucune dame dans la Cour dont la gloire n’eût été flattée de le voir attaché à elle ; peu de celles à qui il s’était attaché se pouvaient vanter de lui avoir résisté, et même plusieurs à qui il n’avait point témoigné de passion n’avaient pas laissé d’en avoir pour lui. Il avait tant de douceur et tant de disposition à la galanterie qu’il ne pouvait refuser quelques soins à celles qui tâchaient de lui plaire : ainsi il avait plusieurs maîtresses, mais il était difficile de deviner celle qu’il aimait véritablement.

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Le Duc de Nevers, dont la vie était glorieuse par la guerre et par les grands emplois qu’il avait eus, quoique dans un âge un peu avancé, faisait les délices de la Cour. Il avait trois fils parfaitement bien faits : le second, qu’on appelait le Prince de Clèves, était digne de soutenir la gloire de son nom ; il était brave et magnifique, et il avait une prudence qui ne se trouve guère avec la jeunesse.

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Le Chevalier de Guise, que l’on appela depuis le Grand Prieur, était un prince aimé de tout le monde, bien fait, plein d’esprit, plein d’adresse, et d’une valeur célèbre par toute l’Europe. (...)
Le Cardinal de Lorraine, son frère, était né avec une ambition démesurée, avec un esprit vif et une éloquence admirable ; et il avait acquis une science profonde, dont il se servait pour se rendre considérable en défendant la religion catholique, qui commençait d’être attaquée.

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(...) et le Duc de Guise (...) avait donné des marques d’une valeur si admirable et avait eu de si heureux succès qu’il n’y avait point de grand capitaine qui ne dût le regarder avec envie. Sa valeur était soutenue de toutes les autres grandes qualités : il avait un esprit vaste et profond, une âme noble et élevée, et une égale capacité pour la guerre et pour les affaires.

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Le Roi de Navarre attirait le respect de tout le monde par la grandeur de son rang et par celle qui paraissait en sa personne. Il excellait dans la guerre, (...).

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Le goût que le Roi François premier avait eu pour la poésie et pour les lettres régnait encore en France ; et le Roi son fils aimant les exercices du corps, tous les plaisirs étaient à la Cour. Mais ce qui rendait cette Cour belle et majestueuse était le nombre infini de princes et de grands seigneurs d’un mérite extraordinaire. Ceux que je vais nommer étaient, en des manières différentes, l’ornement et l’admiration de leur siècle.

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Marie Stuart, Reine d’Écosse, qui venait d’épouser Monsieur le Dauphin, et qu’on appelait la Reine Dauphine, était une personne parfaite pour l’esprit et pour le corps ; elle avait été élevée à la Cour de France, elle en avait pris toute la politesse, et elle était née avec tant de disposition pour toutes les belles choses que, malgré sa grande jeunesse, elle les aimait et s’y connaissait mieux que personne.

Première partie
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Madame Élisabeth de France, qui fut depuis Reine d’Espagne, commençait à faire paraître un esprit surprenant et cette incomparable beauté qui lui a été si funeste.

Première partie
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Jamais Cour n’a eu tant de belles personnes et d’hommes admirablement bien faits ; et il semblait que la nature eût pris plaisir à placer ce qu’elle donne de plus beau dans les plus grandes princesses et dans les plus grands princes.

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