Sur le plan historique, à comparer avec l'excellent livre du contre-amiral Romé, « Les oubliés du bout du monde », qui, lui aussi, a eu à intervenir contre une rébellion dans la même région, mais dix ans plus tôt, en 1940, quand l'on pouvait encore légitimement parler d'« Indochine française » : « J'ai souvent pensé […] à l'époque où il suffisait d'une section ou deux, sous le commandement d'un enseigne, pour faire régner l'ordre dans toute la plaine des Joncs… » Époque reprise et illustrée par
Eric Miné, dans son roman, «
Koh Chang la victoire perdue », publié récemment.
Avec « de l'autre côté de l'eau », ces livres, qui ont en commun d'avoir un certain recul tout en restituant fidèlement les ambiances, offrent une approche originale et nuancée sur ce que furent les dernières années du fleuron de l'empire colonial français.
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