AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 24 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Une voiture. Il se trouve sur le siège conducteur d'une voiture et traverse un long tunnel. La douleur le rattrape. Il garde un vague souvenir de sa présence avant sa perte de connaissance. Un flash aveuglant d'un bleu acier à travers le côté gauche de son crâne, transformant ses pensées en un brouillard épais. »
AVC en pleine conduite, ça ne pardonne pas !
Et après ?
« Tu t'appelles David Sarac et… »
« Il s'appelle David Sarac. Il est policier. Et… ? »
Mais qui sont Jesper Sternberg, Sophie Thorning, l'Irakien Atif Mohammed Kassab et son frère Adnan ?
Qu'est-ce qui les relie entre eux ? Qu'est-ce qui les relie à David Sarac ?
« — En savons-nous davantage au sujet de… Janus ?
Janus. »
Entre le 23 novembre, date de son accident et le 12 décembre, date à laquelle est sorti du coma artificiel dans lequel les médecins l'ont plongé, David Sarac est dans le potage, il se rappelle de certaines choses de son passé immédiat, mais pas de toutes.
Le début du roman nous met dans la même situation que David, des personnages défilent, on ne sait pas qui ils sont, on sait qu'il faut retenir leur nom, mais c'est tout, à quoi les rattacher, réapparaitront-ils, sont-ils pour certains à l'origine de l'accident de David.
Comme David, le lecteur doit s'accrocher pour ne pas sombrer.
L'enquête classique commence alors. le chef de Sarac, Kjell Bergh vient le voir :
« Janus. C'était manifestement le nom de code d'un informateur et pas n'importe lequel, à en juger par les questions de Bergh et son comportement. »
Sarac joue avec le présent qu'il doit maîtriser, faire comme s'il comprenait ce qu'on lui demande tout en cherchant à comprendre ce que ses chefs lui demandent.
Aurait-il commis l'irréparable ?
« Aucun d'entre nous ne tient à voir Dreyer et les boeuf-carottes débarquer à nouveau dans le service. (Bergh s'humecta les lèvres.) Kollander est au bord de la crise de nerfs. Il commence à parler d'une taupe dans le service. »
Roman à l'écriture maîtrisée où l'auteur nous fait passer par toutes les phases du « réveil » de Sarac. Brouillard. Sortie du coma. Peur d'avoir oublié. Incompréhension face à ses collègues qui semblent savoir. Peur de se tromper. Peur de déclencher l'indicible.
Et toujours cette exigence lancinante :
« — Il faut que tu me balances son identité, David, souffla Bergh. Je peux le protéger, ainsi que toi et tout le service. Mais il faut que tu me donnes Janus. »
Sarac est soumis à une véritable torture, même si ces « bourreaux » n'en sont pas et n'imaginent pas ce qu'ils font subir à leur collègue.
« Soudain, un éclair déchira le cerveau de Sarac, un bref aperçu d'une voiture en stationnement. Laque noire, une BMW ou une Mercedes peut-être ? »
Roman du théâtre des ombres, Anders de la Motte propose avec Défaillance une vision pessimiste de notre société dans laquelle la maitrise du jeu politique apparaît comme le jeu ultime justifiant tous les excès, tous les reniements, en un mot le plus grand cynisme, dont le héros David Sarac finira par faire les frais.
Découverte étonnante.



Commenter  J’apprécie          140
Quel plaisir de lire un roman avec du suspens, une intrigue et des rebondissements qui se tiennent !

Bien que n'étant pas un coup de coeur, je ressors très enthousiaste de cette lecture. Anders de la Motte nous offre un thriller à l'intrigue complexe pour une bonne dose de suspens.

David Sarac, policier au service des renseignements, est victime d'un AVC. Lorsqu'il se réveille à l'hôpital, sa mémoire est atteinte et il ne se souvient plus qui est Janus : son meilleur indic !
Pourtant, quelque soit le motif, tout le monde est à la recherche de Janus : criminels pour l'éliminer, policiers pour se protéger, politiciens, infiltrés, indics, flix ripoux...
Sarac va devoir se lancer à la poursuite de cet homme mystère et pour y parvenir devra réapprendre à se connaitre lui-même : pour le meilleur et pour le pire.

Défaillance nous plonge au coeur d'un système mafia-police-politique où rien n'est simple et rien n'est ni tout blanc, ni tout noir. Vengeance, carrière professionnelle, relation indic-flic ou encore trahison sont autant de thèmes abordés dans ce thriller haletant.

Seul regret, ces scènes d'action en cascade parfois peu crédibles et qui fragilisent la cohérence de l'ensemble.

Suspens et intrigue bien structurée font de ce livre un bon moment de lecture...
Commenter  J’apprécie          20
Suite à un accident de voiture, David , flic a perdu une partie de sa mémoire. A l'hopital dès son réveil, il est pressé de questions sur son indic, qui est-il et pourquoi ne s'en souvient-il pas ? Peu à peu il se rappelle de son nom Janus mais c'est tout.
Un jeune homme nommé Atif, recherche lui aussi Janus.
Qui est ce Janus, pourquoi tant d'intérêts soudain pour cette personne.

Après un début un peu confus, je me plonge avec délice dans ce polar psychologique. Moi aussi, je cherche Janus.
J'ai adoré me perdre dans cette recherche.
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (48) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}