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Critique de Bricyclette


Après avoir lu Ceux qui restent et rencontré l'auteur venue le présenter à la librairie du Québec à Paris, j'avais très envie de poursuivre mon chemin de lecture avec Marie Laberge. J'ai retrouvé dans ce premier volet de sa trilogie, le goût du bonheur, sa fougue, sa vivacité et son art de décrire les sentiments les plus profonds et les plus variés des personnages.
Nous sommes au lendemain du krach boursier à Québec, à Montréal et sur l'île d'Orléans, et durant plus de 800 pages, dévorées avec avidité, nous suivons la famille Miller à savoir les parents : Gabrielle et Edward, leurs enfants dont Adélaïde l'aînée, Florent, le fils de la cuisinière, Georgina et Germaine, les soeurs de Gabrielle et Nic un ami, presque un frère, d'Edward Les relations entre Gabrielle et ses soeurs sont souvent épineuses parce qu'elles ne partagent pas les mêmes conceptions de la vie. Et c'est l'occasion pour Marie Laberge de nous décrire le poids des traditions et des religions, les choix assumés ou non, la condition féminine à cette époque, la pauvreté dans certains milieux, le social, les conditions de vie des tuberculeux... Si le goût du bonheur semble naturel chez Gabrielle, ses soeurs ont bien du mal à s'affranchir de l'éducation rigide qu'elles ont connu dans leur enfance. J'aime beaucoup la manière dont Marie Laberge aborde ces différences et ce que ça produit sur les enfants. Il y a de l'amour, de la joie, du désespoir, de la tristesse, de la douleur, de la confiance, de l'amitié, de l'envie, de l'espoir dans ce livre. Bref de la vie et le tout truffé d'expressions québécoises qui m'ont enchantée.
Un vrai coup de coeur que je poursuis avec grand plaisir et sans plus attendre avec le deuxième volet.
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