En même temps que l'ensemble des astronomes admettent l'idée de l'expansion cosmique, un physicien belge avance une hypothèse capitale découlant des équations de la relativité d'Einstein: l'univers ne cesse d'évoluer. L'idée va déboucher sur la théorie du big bang et toute la cosmologie de notre siècle.
Troisième condition imposée par Einstein pour formuler son modèle l'univers est statique, c'est-à-dire qu'il ne se contracte pas, ne grandit pas et reste toujours le même. En 1917, Einstein n'imagine pas que l'univers puisse être en expansion, car rien ne l'indique encore dans les observations...
La chose la plus incompréhensible à propos du monde, c'est qu'il soit compréhensible.
Albert Einstein: depuis près d'un siècle, ce nom est devenu synonyme de génie.
L'idée de base du big bang est vraiment simple : si la matière se conserve globalement dans l'univers (pas de création ou de désintégration spontannée), une quantité donnée de matière se trouve diluée dans un voluem de plus en plus grand par l'effet du processus d'expansion cosmique. Et selon les lois connues de la physique, cette dilution de la matière entraîne son refroidissement progressif. La densité et la température (moyennes) de l'univers n'ont cessé de diminuer et ce dernier n'a pas toujours eu l'aspect que nous observons aujourd'hui.
D’ailleurs, selon Einstein lui-même, qui rechercha longtemps une théorie unifiant gravitation et électromagnétisme : « Il n’y a pas de destin plus juste pour une théorie physique que celle d’amener à une théorie plus complète dans laquelle elle fait figure de cas particulier. »
Avec ses deux théories de la relativité, Einstein a totalement bouleversé la physique; mais aussi nos conceptions du temps, de l'espace et de la matière
Les discours sur l'univers, mythiques à l'origine, sont vraiment reliés à la physique depuis Newton. Mais c'est la relativité d'Einstein qui a donné à la cosmologie son statut de science à part entière
Livre de vulgarisation (si j'en crois le titre de l'ouvrage) assez complexe qui complique la compréhension de ce qu'il veut expliquer.
Mais pouvait-il en être autrement, l'ouvrage ne faisant que 150 pages, petit format.
Les physiciens ont alors quelques difficultés à s'intéresser à la relativité générale: elle se présente comme une théorie ardue, et surtout apparemment éloignée de toute application concrète.