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Citations sur La Rebouteuse (29)

Ce n’était pas encore l’heure du bal, mais les haut-parleurs distillaient déjà, en sourdine, les succès de l’année : Tino Rossi, Berthe Sylva, Alibert, Albert Préjean… Les chansons de Maurice Chevalier aussi, même si ce dernier n’était pas réapparu en France depuis des années. L’artiste menait une carrière d’acteur remarquable aux États-Unis, mais il se disait qu’il était sur le point de revenir enfin au pays avec de nouvelles mélodies. On entendait aussi des rythmes venus d’ailleurs, comme ce Tango, tango qu’interprétait le fameux Georgius… Béatrice s’arrêta soudain et elle serra plus fort la main de Célestin.
– Tiens, écoute !
– Quoi ?
– C’est Lucienne Boyer !
– Oui, et alors ?
– Sa chanson est si belle, et faite pour nous : Un amour comme le nôtre. Tu ne connais pas ?
– Tu sais, nous, là-haut, nous n’avons pas le courant électrique, donc pas de poste radiophonique ! Tout ce qui se chante à Chalanche n’est transmis que de bouche à oreille, et ce sont donc plutôt les chansons traditionnelles que fredonnaient nos grands-parents, ou même encore leurs aïeux…

Chapitre 19
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Éléonore brassait patiemment le caillé dans la grande cuve de la pièce voûtée où elle confectionnait ses fromages. Auguste Quinsonnet entra avec un seau de bois empli du lait de la dernière traite.

Chapitre 14
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Qu’elle était belle, ainsi, dans son corsage fleuri, capeline sur les épaules, jupe flottant autour de ses jambes ! Belle à en pleurer d’émotion… Le fichu à dentelle serré sur sa chevelure, les yeux ardents, la bouche mutine ! Elle se déplaçait si gracieusement que Célestin avait l’impression qu’elle dansait.

Chapitre 5
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Elle s’assit alors à même l’herbe mouillée et reprit son souffle en contemplant le panorama qui s’offrait à elle. Quel spectacle ! (...)
Des larmes d’émotion au fil des cils, elle se jura de ne jamais quitter ce cadre qui l’émerveillait, fille qu’elle était de cette région et de ces montagnes.

Chapitre 2
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Au-dessus de la verdure, les cimes dénudées couronnaient l’horizon en effilochant la panse des nuages. Le soleil se montrait encore timide et l’air frais qui fouettait les joues demeurait agréable et revigorant.

Chapitre 16
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Le médecin de Colmars était un être débonnaire, sans cesse de bonne humeur, à tel point que, dans la région, tout le monde l’appréciait. Il avait la réputation de faire d’excellents diagnostics, et savait trouver les traitements adéquats aux cas les plus délicats. De plus, avenant avec les gens simples, respectueux avec les notables, tolérant envers les défauts des uns et des autres, il semblait se désintéresser de la valeur de l’argent. Bien souvent, il ne faisait pas payer les plus modestes, acceptait volontiers d’être réglé d’un rôti, d’un poulet ou de quelques bouteilles de « derrière les fagots ». Il ne rechignait même pas, parfois, à lever le coude avec ses patients devant un verre de gnole du pays ! Un brave homme et un bon vivant, toujours enclin à plaisanter…

Chapitre 1
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Il ralentit le pas pour mieux goûter cette tranquillité, se laisser bercer par le murmure des fontaines, admirer les façades de demeures anciennes, aux portes burinées par les intempéries et lustrées par les années…

Chapitre 9
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Comme une communion, une contemplation presque religieuse sur ces espaces qu’elle aimait et qui étaient siens… Ils avaient pourtant bien changé, depuis sa petite enfance ! Comment le regretter, en voyant ces arbres vifs et blanchis qui montaient à l’assaut des pentes ? Dans ses jeunes années, elle avait connu ces monts largement dégarnis, avec une végétation pauvre et rase cachant à peine une terre que les vents emportaient en nuages de poussière.

Chapitre 1
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Le vent avait tourné et se faisait plus doux de jour en jour, quelques oiseaux précoces se permettaient de sillonner un ciel toujours plus lumineux, mais ils se refusaient à égayer le silence de leurs chants.

Chapitre 29
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Marthe Lardet avait le front soucieux, mais elle écarta les bras pour accueillir la guérisseuse. Dans leurs jeunes années, elles avaient fréquenté les mêmes écoles, tant celle d’Allos en été que celles des hameaux au printemps et à l’automne. Il n’y avait qu’en hiver que l’on se contentait, dans les maisons où l’on tenait à l’instruction des enfants, de s’instruire au fil de livres qui se prêtaient de famille en famille…

Chapitre 26
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