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Citations sur L'ivraie (3)

- Bien, commençons, dit Plenel. D'abord, bonjour et merci d'être venus nombreux parce que vous aimez les livres et ceux qui les font... L'an dernier, je sais que vous vous êtes interrogés sur qu'est-ce que c'est que traiter un homme comme autre chose qu'un homme... Aujourd'hui, on va se demander ce que c'est l'identité... L'identité, c'est quoi ? C'est la question que nous avons eu envie de poser à des écrivains d'aujourd'hui, des écrivains de leur temps, des écrivains qui viennent souvent d'horizons bigarrés... Malika Chebel, vous avez vingt-huit ans, vous êtes née au Mirail, à Toulouse, dans un quartier populaire, un de ceux qu'on dit sensibles, dans une famille originaire d'Algérie. Vous avez dû être une enfant précoce parce qu'on voit sur votre fiche Wikipédia que vous avez sauté la classe de CP... C'est vrai ?
- Oui, c'est vrai, je savais déjà lire... (...)
- A seize ans, vous commencez un premier roman, "La caillera vous salue bien", que vous montrez à votre professeure de français qui est elle-même auteure, qui le montre à son éditrice... Et, huit jours après, vous recevez un coup de téléphone de Grasset. (...) Ce roman, tout le monde le sait, a remporté un grand succès... A votre propos, un critique a écrit ceci : "On l'appelle la Sagan des cités, ou la Bridget Jones du Mirail. Trempée dans le bitume des banlieues, sa plume apporte un vent frais... Dans son premier roman, elle raconte le quotidien d'une adolescente, et elle le fait dans une langue colorée, qui mélange le verlan, l'arabe, et même le français classique, et revivifie l'imaginaire hexagonal par la peinture de la banlieue et des petites gens."...

p. 173-174
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"Nos pensées vont d'abord à la communauté musulmane de France, première victime des ces attentats", osaient dire ces journalistes, ces militants, ces ministres, avant même que les cadavres des Français chrétiens ou juifs d'origine ou de confession fussent froids. On aurait pu croire à une parodie, tant le retournement était spectaculaire ; ce n'était pas une parodie, ou bien le monde était une parodie. Néanmoins, plus aucun Français un tant soit peu éclairé n'était dupe : on pouvait toujours jeter de l'euphémisme sur le pays, de la pudeur sur son sang et un drap de mensonge sur son cadavre, c'était toujours du sel que l'on versait sur ses plaies.

pp. 250-251
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Je confesse que la phrase : « ... il était dans son lit, reposant dans un
silence et une obscurité impeccables, sans un bruit d’aiguille ni une tache
de jour » (première partie, premier chapitre) vient directement du roman
de Michel de Saint-Pierre, Les Écrivains ; que le jeu de mots sur « Bernanos »,
confondu avec « tétanos » (première partie, chapitre XIII), m’a été soufflé
par un épisode de la série H ; que je ne crois pas de moi la phrase : « des
Blancs qui devaient demander pardon pour des crimes qu’ils n’avaient
pas commis à des gens qui ne les avaient pas subis » (deuxième partie,
chapitre X), bien que je sois incapable de dire qui en est l’auteur ; que la
remarque de Tina sur les jeunes gens qui miment, faute de mots
(troisième partie, chapitre IV), est inspirée par un internaute dont le nom
m’échappe, comme celui du site où elle a paru ; enfin que je ne suis pas
l’auteur du néologisme « édulcoran » (troisième partie, chapitre X), bien
que je sois là encore incapable de dire qui en est l’auteur.
On le voit : les sources sont parfois incertaines ; ce dont je suis sûr,
en revanche, c’est que les extraits des articles (deuxième partie, chapitre XII)
sont bien de Mme Savigneau.
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