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Un nouveau personnage d'enquêteur est né et qui plus est, n'est même pas policier. Ça nous change. Un polar dans la pure tradition des polars nordiques mais qui ne vient pas de la Scandinavie. Héhé.
Michel Duquesne est journaliste d'enquête pour un grand quotidien montréalais. Et tout de suite, on sent que ce personnage s'investit à fond dans ses enquêtes. On sent bien qu'il ne doit pas lâcher le morceau facilement et qu'il est quelque peu non pas indiscipliné car on le sent minutieux mais un brin rebelle disons ainsi. Ho bien sûr, il a ses entrées partout, ses informateurs, ses sources et il copine aussi avec la police. Mais quand même, c'est le genre à ne rien laisser au hasard et à aller jusqu'au bout. C'est ce qu'il fera lorsque son chef de rédaction l'envoie, au lendemain des fêtes du Nouvel An, à St-Albert-sur-le-lac, joli petit village des Cantons de l'Est, couvrir un tragique incendie qui aurait fait des morts dont deux enfants. Vous me direz que ce n'est qu'un fait divers comme bien d'autres, mais comme les journalistes ne sont pas encore tous de retour au boulot, Duquesne accepte de se rendre sur place.
Rapidement, les policiers et les pompiers concluent à un incendie criminel. Il y a là matière à aller plus loin. Et Duquesne commence à fouiner, à farfouiller, à poser des questions, à s'interroger et il dérange, bien sûr. Il trouve très étrange, ces appartements, loin du coeur du village, habités par des femmes seules ou avec enfants, qu'on ne voit presque jamais sortir, qu'on ne connaît pas...Et voilà que plus on creuse, plus on trouve et ce que l'on trouve n'est pas toujours de l'or. Au fil de l'enquête, des révélations sordides émergeront et feront remonter à la surface les souvenirs de Michel Duquesne. Souvenirs que l'on voudrait, souvent, enfouis à jamais. Son enquête le chamboulera et, surtout, le mettra en danger.
L'intrigue est super bien maîtrisée, le style est énergique, la narration est efficace, le rythme est enlevé et on prend plaisir à découvrir les personnages entourant ce journaliste. On ne s'ennuie pas du tout avec cette première enquête de Duquesne dans ce joli petit village qui n'a de bucolique que le nom !
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L'étonnante mémoire des glaces de Catherine Lafrance est un très bon roman policier québécois. L'histoire se passe dans une petite ville des cantons de l'est, un feu criminel sème la mort dans un immeuble à logements, un homme, une femme et deux enfants y trouve la mort. Un journaliste est dépêché sur les lieux. Michel Duquesne, un grand reporter se retrouve à cet endroit faute de personnel à cause du temps des fêtes. Michel est un observateur à qui rien n'échappe. de fil en aiguille, il se retrouve devant un réseau de prostitution que personne dans cette ville soupçonnait. L'autrice, un peu comme dans les romans de David Baldacci, emploie le journaliste comme rempart au mal et comme véhicule de la vérité. Un très bon roman de Catherine Lafrance, une belle découverte.
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Un journaliste d'enquête est envoyé sur les lieux d'un incendie.... Deux enfants et deux adultes ont péri....

Il découvre des éléments très compromettants insoupçonnés, qui cachent des crimes atroces....

L'auteur, dans les dernières pages du livre nous dit s'être interrogée sur tous les crimes commis quel était le plus horrible :

« Les pires, ce sont ceux commis par des hommes, qui, avides de pouvoir ou d'argent, infligent des souffrances simplement pour s'enrichir. Qui s'en prennent aux femmes, aux enfants ».

Pas un instant de répit.... à lire....
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Voici un roman policier très bien construit.
Une intrigue qui, par le rythme du récit et le développement graduel de l'enquête, accroche et tient en haleine jusqu'à la fin.
L'auteure donne à son personnage principal, Michel Duquesne, toute la vraisemblance nécessaire et ajoute une note de fraîcheur par le personnage d'une jeune journaliste locale.
L'hiver devient un personnage en soi du fait que neige et verglas sont essentiels au récit.

Ce roman est touffu et pourtant sans longueur.
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Un premier polar très réussi pour la journaliste, animatrice et productrice Catherine Lafrance qui a déjà publié trois nouvelles et trois romans. Pas étonnant qu'elle ait mis en scène un reporter dans une « histoire, même si elle peut ressembler à celles, qui, trop souvent, font la manchette » côtoie des personnages fictifs « inspirés de collègues, croisés au fil du temps, dans divers médias ». Résultat : une intrigue bien construite avec une trame narrative qui accroche le lecteur et le tient en haleine jusqu'à la fin. Un style rythmé, un suspense digne des meilleurs thrillers, qui trouve son apogée dans la scène du lac fort bien réussie.

L'expérience journalistique de l'autrice contribue à l'authenticité et à la crédibilité des mises en scène : conférences de presse des corps policiers, collaboration entre journalistes et responsable des communications des forces de l'ordre, compétition entre journalistes à la recherche de primeurs…

Ce « polar du nord » dont l'action, on le devine rapidement, se déroule en pleine crise du verglas que le Québec a vécu en 1998, dans un village fictif « imaginé niché sur les rives du lac Brome » par l'autrice, est écrit dans le pur respect des règles très strictes de ce genre littéraire.

Avec son personnage principal, Michel Duquesne, reporter d'un grand journal montréalais, aux prises avec un passé peu glorieux, maniaque au point de replacer des objets qui sont en décalage avec la logique ou de se3 concentrer sur les moindres détails, superstitieux au point de ne jamais pénétrer en un lieu autrement qu'en introduisant son pied droit.

Un personnage secondaire, William Latendresse, dans la personne du chargé des communications de la Sûreté du Québec qui a pour manie de détacher les premiers boutons de sa chemise lorsque les choses se corsent.

Sans oublier l'implication d'Anne-Marie Bérubé, la journaliste de l'hebdo local, qui ajoute à l'enquête ses méthodes personnelles de travail hors grands centres.

Dans ce roman de plus de 400 pages, finaliste au Prix Saint-Pacôme 2022, les forces du mal m'ont semblé plus coriaces que les policières. le fait que les enquêteurs de la SQ aient abandonné si rapidement les lieux et n'aient pas remarqué les traces de la « mémoire des glaces », laissant l'initiative au journaliste m'a chicoté. Aussi quand ce dernier se déplace en voiture et perd sa route sans utiliser le GPS de son téléphone portable.

Une lecture agréable, malgré la noirceur du sujet comme l'explique Catherine Lafrance :

« Quels sont les pires crimes? En écrivant L'étonnante mémoire des glaces, cette question revenait souvent à mon esprit, comme si un perroquet imaginaire, posé sur mon épaule, me la posait à répétition. Quels sont les pires crimes? Ceux commis par des fous? Par des tueurs en série? Par des désespérés? Ils sont graves, bien sûr, mais ce ne sont pas les pires. Non, les pires, ce sont ceux commis par des hommes, qui, avides de pouvoir ou d'argent, infligent des souffrances simplement pour s'enrichir. Qui s'en prennent aux femmes, aux enfants. J'ai voulu les dépeindre. Sans me complaire dans les descriptions explicites de leurs cruelles actions, mais pour les faire sortir de l'ombre. Qu'on puisse les regarder à la lumière. Qu'on les détaille. Qu'on les voit pour ce qu'ils sont. Qu'on sache qu'ils existent quelque part. »

Sans rien vous dévoiler, j'avais identifié le « cerveau » criminel.

Il y a fort à parier que Michel Duquesne récidivera… pour le bien de la justice et le plaisir des lectrices et des lecteurs de Catherine Lafrance.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Des femmes et quelques enfants vivent dans deux tristes immeubles isolés à l'écart du charmant village de Saint-Albert-sur-le-Lac dans les Cantons-de-l'Est au Québec. Un incendie criminel cause la mort de quatre personnes dont deux enfants. La plaie maintenant ouverte ne pourra se refermer sans que l'horrible vérité ne soit dévoilée. Dans son premier polar, l'auteure Catherine Lafrance confie la tâche au sympathique mais pugnace journaliste Michel Duquesne. Cela nous change des policiers irascibles, ténébreux ou alcooliques que l'on retrouve souvent dans ces romans aux accents nordiques. Mais notre journaliste a aussi ses zones d'ombre et cette affaire réveillera en lui des souvenirs douloureux de son enfance.
Cette histoire sordide est bien racontée et on apprécie la pudeur dont fait preuve l'auteure, sans pour autant qu'elle ne banalise l'horreur ou les silences et la lâcheté de trop nombreuses personnes. L'écriture est précise et vivante, quoique le rythme m'apparaisse parfois inégal dans les premiers chapitres. Duquesne est entouré d'une galerie de personnages intéressants sur qui on apprend suffisamment de choses pour les aimer ou les détester. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin même s'il n'y a pas de rebondissements spectaculaires . Une lecture très agréable qui me fait espérer une prochaine enquête du journaliste Michel Duquesne.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Très bon roman policier qui se déroule en Estrie, au Québec. L'histoire débute avec un incendie dans un immeuble à logements qui ne paye pas de mine, où quatre personnes périssent. Alors que plusieurs informations, parfois bien surprenantes, nous sont dévoilées, on se demande à quoi tout cela va nous mener, mais au fil de notre lecture tout finit par prendre forme.

C'est un roman qui m'a tenue en haleine du début à la fin. le journaliste enquêteur Michel Duquesne ne lésine pas sur les moyens à prendre pour faire son enquête, et comme ceux-ci ne sont pas toujours professionnellement très éthiques, il arrive à ses fins plus rapidement que les policiers, mais à ses plus grands risques.

La seule partie du roman qui m'a le moins intéressée concerne la recherche de témoins menée par la conjointe de Duquesne, qui est procureure à la couronne, dans un autre dossier. J'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux comment cette recherche est venue s'intégrer dans l'histoire principale.

Au final, un roman québécois de Catherine Lafrance très bien construit et prenant.
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Un sujet glauque (pédocriminalité), une enquête journalistique, de l'action qui tient le lecteur en haleine, un style efficace, ce roman se lit rapidement.
Tout se tient dans cette histoire qui reste toutefois dans l'action, dans l'enquête sans explorer la noirceur des personnages, ni du sujet; trouve-je.
Il m'a manqué cette dimension.
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Cela faisait un bout de temps que l'idée de lire un roman policier québécois me trottait dans la tête et comme j'avais lu des critiques positives sur ceux de Catherine Lafrance j'attendais une occasion pour le faire.
Et voilà que c'est arrivé et que je me dois de m'exprimer sur celui que je me suis procuré : L'étonnante mémoire des glaces.
D'entrée de jeu, j'avoue que je n'ai pas été enchanté, quoique je ne l'ai pas trouvé trop mauvais non plus.
Ce n'est pas compliqué à lire. Peut-être même un peu trop simple. de plus le contexte est familier pour un québécois.
Il y a une intrigue à suivre et un suspense, ce sont les principes de base du roman policier. C'est pourtant l'un des aspect qui m'a le plus dérangé dans ma lecture. L'impression que l'auteure suivait une recette. C'est d'ailleurs ce que celle-ci révèle dans ses remerciement en postface : pour écrire ce roman, il lui a "fallu apprendre à maîtriser les très strictes règles du polar".
Je crois qu'elle les a suivis de trop près la recette. L'ensemble manque d'originalité. le journaliste, le policier, les méchants, le réseau pédophile, etc. etc...
Et puis, Saint-Albert-sur-le-lac, je n'y ai jamais cru. Comme si un petit village des Cantons de l'Est pouvait être doté d'un journal avec des journalistes, d'un poste de police, d'un réseau de prostitution et d'un réseau de pédophilie. Cela prend un gros bassin de population pour abriter ça.
Et qu'est-il advenu de Blue ?
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