Comme des bleus

Alors, alors… Un style particulier, l'alternance des chapitres « Elle-Lui » ne m'a pas emballée, l'impression parfois de lire deux fois la même scène avec les mêmes ressentis. Et puis, ça été ce que je qualifierai « l'avalanche des trop » : trop de connotations charnelles, trop de tensions sexuelles entre les protagonistes, j'avais hâte qu'ils s'envoient en l'air pour qu'on change de sujet, trop de références cinématographiques (films, séries, acteurs, …), trop de cigarettes, trop orienter sur le côté personnel des personnages au détriment de l'enquête, trop de passages qui n'amènent rien à l'enquête. Et pourtant…


J'entends déjà les questions, pourquoi ne pas l'avoir abandonné ? Il y a tellement de livres à lire.


J'ai tenu à aller jusqu'au bout pour plusieurs raisons, j'estime qu'on ne peut se faire une réelle idée du livre qu'en le lisant en entier. le respect du travail des auteurs, leur style d'écriture est très agréable. Et aussi la Curiosité avec un grand C de savoir qui est le meurtrier et son mobile… Donc armée de ma volonté de savoir à tout prix et de ma patience, me voici arrivée aux deux derniers chapitres qui sont pour moi, l'apothéose du livre. Cette fin est, non seulement une totale surprise, mais aussi elle est magistralement bien amenée !!!! Rien que pour ces derniers instants de lecture, je n'ai aucun regret d'avoir persévéré dans ma lecture !! Comme quoi…

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Une lecture mitigée.
Une romance dans un contexte polar plus qu'un polar ou un thriller pour moi, bien que la fin soit remarquable.
D'abord un peu contrariée par l'alternance des points de vue "elle" / "lui", une impression de lire 2 fois les mêmes situations / actions,
ensuite un peu agacée par les hormones en pleine effervescence de "elle" et "lui", bien contente que la bagatelle soit consommée
et puis une impression que les auteurs ont parfois voulu défier Audiard dans certaines expressions (défi difficile ! )
Et puis le dernier tiers du livre nous tient en haleine, la fin est, je le répète remarquable et judicieusement amenée.
Lecture suivante.....

TITRE : Comme des bleus.
AUTEURS : Marie Talvat / Alex Laloue
EDITIONS : Plon/ Sang neuf.
PAGES: 321.
DATE: mars 2018
RESUME :
Un meurtre sordide à Paris .Un jeu,e flic et une jeune journaliste. Tous deux ont moins de trente ans et doivent faire face à une enquête compliquée. Nos deux bleus partent à la chasse au tueur et se font avoir. Des erreurs de jeunesse qui pourraient avoir des conséquences fâcheuses. Mais ils sont têtus . Ils ne lâchent pas l'affaire....
MON AVIS :
J'ai bien aimé mais sans plus . Je pense que l'histoire à deux voix m' a dérangée. Sue nenni , je suis sortie de ma zone de confort !

Un 1er opus écrit à deux, même si un nom apparait en raccourci et celui de Mr!!!! Une histoire assez simple, à deux voix, "elle "et "lui" de deux trentenaires vivant à Paris , qui travaillent dans un quotidien et une brigade du 36 pour "lui" (Arsène). Des doutes, à titre privé, et des doutes à titre professionnel sont évoqués pour cette génération Y!

Roman à deux voix alternées dans de courts chapitres reprenant à tour de rôle la version d' « Elle » et de « Lui ». À savoir Pauline, la voisine de la victime, et Arsène, dernière recrue du 36. Cette construction littéraire offre au lecteur deux visions d'une même scène tout en maintenant l'intrigue en suspens ; les auteurs ayant tendance à couper le récit quand celui-ci apporte un nouvel élément. Un agencement efficace puisqu'il apporte du dynamisme à la lecture en imposant un rythme rapide au lectorat. Ce dernier enchaîne les pages frénétiquement, aidé également par une écriture entraînante et moderne reflétant la franchise ainsi que la sincérité des protagonistes. Il est dommage que celle-ci soit polluée par un excédent de vulgarité, de jugements de valeur et de sexualité. Les protagonistes principaux ont les hormones en ébullition et ont tendance à regarder les passants comme des morceaux de viande engageant ainsi des remarques peu délicates voire déplacées.
La « romance » et la vie personnelle des personnages prennent rapidement l'ascendant sur l'enquête qui passe au second plan. le liseur le regrette car si cette dernière ne met pas en avant les compétences des policiers mais plutôt leurs erreurs et leur inefficacité, sa résolution tout comme le mobile du tueur tiennent la route. L'investigation a beau être peu abordée, elle suscite rapidement un soupçon chez le lecteur, confirmé par le dénouement.
Les réflexions des protagonistes autour du métier de policier ou celui de journaliste sont percutantes et rendent leur propriétaire plus humain. Cela apporte une dimension psychologique au récit.
Un roman, quatre mains : cela donne lieu à de petites incohérences, mais les tons se conjuguent parfaitement apportant de la fluidité à l'ensemble.
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Pocket et à son apéro polar du 26 novembre, ce qui m'a permis de découvrir ces deux co-auteurs.

Arsène Galien est un jeune policier affecté au 36. Il va être mis dans le bain avec sa première affaire. Alors qu'il interroge le voisinage de la victime, il rencontre Pauline Rateman, la voisine de palier, journaliste débutante en mal de scoop pour faire décoller sa carrière et sur laquelle il va flasher.

Le titre de ce polar est donc la conséquence de leur jeunesse et de leur manque de maturité dans leur domaine respectif.

Ce polar est un polar gentillet même si on y décrit des morts atroces. Les personnages sont attachants et leur maladresse est presque touchante. On en vient à excuser les conséquences parfois terribles que cela entraîne.Ce polar se lit aisément même si on devine très vite qui est l'auteur des atrocités.

J'ai eu le sentiment que chacun des co-auteurs était la voix de l'un des principaux personnages. Ce qui donne un rythme plaisant à l'écriture mais malheureusement l'histoire est un trop légère pour rester dans mes annales.