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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec le temps, il est de plus en plus facile de lire des livres qui touchent au sujet de la perversion narcissique et des manipulateurs. Avec "Tant pis pour l'amour" de Sophie Lambda, c'est un peu particulier car il est dit qu'elle aborde sa propre histoire avec tout le recul nécessaire pour le faire avec un peu d'humour. Tout le problème était là : serais-je capable d'en rire/sourire à mon tour ? Après lecture, la réponse n'est pas franchement non...

Sophie Lambda, à travers ces 300 pages graphiques bien complètes, nous raconte l'histoire qu'elle a eue avec un certain Marcus, de leur rencontre jusqu'à leur rupture, sans oublier sa reconstruction qui fut fastidieuse.

Il n'y a évidemment rien de drôle dans cette histoire. Pour ma part, j'ai souvent ri jaune, mais autant que j'ai souri franchement. Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé Chocolat, le nounours BG qui lui sert de subconscient, par ses remarques pertinentes et sarcastiques. J'ai également souvent souri car Sophie Lambda use de nombreuses références qu'elle détourne pour mieux la servir, et là franchement c'est souvent bien trouvé (particulièrement le "Gros bisous de Bruges"). Mais j'ai souvent eu l'estomac noué aussi, quelquefois la larme à l'oeil.

En dehors de ce ton quelque peu mordant et autodérisoire qu'elle emploie, c'est un sujet complet qu'elle aborde, avec des informations enrichissantes et explicatives. Cette recherche, qu'elle a mise plus tard dans les pages de ce livre, a été ce qui lui a permis de faire le premier pas vers la guérison. Comprendre comment elle a été manipulée, se rendre compte qu'elle n'est pas un cas isolé et qu'il lui faut franchir diverses étapes pour remonter petit à petit la pente, tout ça l'a aidé à reprendre sa vie en main.

En se servant de son histoire, c'est tout un dossier explicatif sur les manipulateurs (et manipulatrices) qu'elle couche sur le papier. Rien est oublié et tout est expliqué par étapes : l'emprise, la manipulation, la destruction, la reconstruction, la guérison.

Sophie Lambda nous offre là un récit touchant autant que bien documenté et pédagogique, accompagné de dessins minimalistes et peu colorés mais très efficaces et percutants.

Un livre à conseiller à tout le monde, pour mieux comprendre les engrenages d'une relation toxique et les processus de la reconstruction.
Un livre qui s'apparente en de nombreux points à mon propre vécu mais dont, faut pas se leurrer, je n'en aurais jamais vu les échos quand j'étais en plein dedans.
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J'ai ressenti beaucoup d'émotions en lisant cette bande dessinée. Cette plongée dans le monde de la perversion narcissique et de ses manipulations est un véritable rappel émotionnel. Il est difficile d'imaginer ce que l'homme (au sens général) est capable de faire dans la bassesse. Cet album devrait être reconnu comme un service public. Si vous connaissez quelqu'un que vous soupçonnez d'être victime d'un NN (Narcissistic Pervert), achetez-le ! , si vous connaissez une ancienne victime de NP, achetez-le ! , Même si l'humour est là, l'atmosphère reste oppressante et serait digne d'un excellent thriller psychologique mais tout cela est vrai malheureusement. Si vous sortez avec une ancienne victime d'un NP, lisez cette bande dessinée, elle vous donnera quelques réponses sur les réactions de protection que vous pourriez avoir considérées comme extrêmes. A la fin de l'album, plusieurs informations sur le sujet. La bande dessinée est bien documentée, le graphisme de Sophie est toujours aussi dynamique avec des personnages hyper expressifs. le fond de cet album est dur mais la forme est très agréable. Félicitations à l'autrice pour cette petite pépite !
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Autour de nous, de nombreuses personnes – principalement des femmes ou des minorités de genre, mais pas que – sont victimes de violences de la part de la personne qui est censée les aimer. C'est ce que Sophie Lambda a vécu et décide de nous raconter. Lorsqu'elle rencontre Marcus, c'est le coup de foudre ! Au début, tout semble aller bien, mais rapidement, le jeune homme montre des signes de jalousie, fait preuve de mauvaise foi, et se met à critiquer Sophie.

Tout au long de l'histoire, nous voyions comme Marcus se comporte avec Sophie : les accès de colère sont de plus en plus fréquents et la violence monte crescendo… La jeune femme va vivre une descente aux enfers, et c'est une de ses peluches d'enfance, un nounours, qui va expliquer ce qui se passe – et tenter de la faire réagir avant qu'il ne soit définitivement trop tard…

Dans un récit comme celui-ci, on est comme en apnée pendant toute la lecture. On plonge dans l'horreur du quotidien et la violence banalisée, normalisée. L'autrice nous parle avec bienveillance, sincérité et pédagogie : elle explique aux lecteur·rices ce que sont les « vampires psychiques » (communément appelés des « pervers narcissiques ») et comment Marcus lui a fait vivre un enfer.

J'ai beaucoup aimé les couleurs utilisées : du bleu, du jaune, des couleurs chatoyantes quand tout semble aller pour le mieux dans le couple, et des tons rouges quand la violence refait surface. Rien qu'en feuilletant la bande dessinée, nous pouvons avoir une idée de ce qui se passe. Aussi, les yeux de Marcus sont parfois de simples trous noirs lorsqu'il se met en colère. C'est assez effrayant, ce qui nous révèle plutôt bien ce que l'autrice devait ressentir dans de pareils moments.

C'est un roman graphique très réussi qui raconte les mécanismes d'emprise mentale et les violences conjugales. Mais cet ouvrage peut également être un outil pédagogique pour apprendre comment éviter la manipulation, ou à tout le moins comment sortir d'une relation toxique. C'est une lecture poignante, dure, mais indispensable !

[Chronique complète sur le blog].
Lien : https://anaislemillefeuilles..
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Sophie Lambda a été confrontée à une relation amoureuse toxique durant plusieurs mois, elle en décrit, dans cette bd, les ressorts et ce que cela provoque chez les victimes.

J'imagine que ça n'a pas dû être facile à faire mais le résultat est convaincant. A l'aide d'exemple très simples, mais très parlants, et surtout très communs dans ce genre de relation, l'autrice met en exergue "l'universalité" de cette dynamique relationnelle, malgré le caractère singulier de chaque histoire. C'est que les "vampires psychiques" et autres "pervers narcissiques", ont beau être tous différents, ils fonctionnent tous, à peu près, sur le même mode et recherchent tous la même chose. Et comme Satan avant eux, ils cherchent à faire croire qu'ils n'existent pas mais qu'au contraire, c'est vous qui avez un problème. Une fois démasqués, ils s'en vont planter leurs crocs ailleurs...

Un livre qui sera fort utile pour toutes celles (et tous ceux) qui se posent des questions sur la réalité de ce qu'elles sont en train de vivre dans leur couple, sans oser en parler directement. C'est un premier pas possible vers la vérité. Vers l'abolition du voile du déni et la révélation de l'emprise à l'oeuvre. C'est sans doute plus rassurant, pour beaucoup de femmes, de faire ce premier pas dans l'empreinte de quelqu'un qui est passé par là.


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Chère Sophie Lambda, quel courage vous avez eu de réussir à raconter votre histoire. Mais pardonnez-moi car je n'ai pas eu le courage de la lire jusqu'au bout. J'ai ressenti si fort ce par quoi vous êtes passée, et les émotions ont été trop fortes. Je n'ai pas pu poursuivre. Et pourtant, je n'ai jamais été confrontée directement à ce type de personnes toxiques, en tout cas pas dans une relation amoureuse.
Mais ce que vous avez vécu m'a bouleversé.

Merci d'avoir osé partager votre vécu, j'espère que cela permettra à d'autres personnes de se relever et d'oser fuir à toutes jambes.

[edit du 4/11/2019]
Finalement, ma maman a acheté ce roman graphique et j'ai trouvé la force de le lire en entier. C'est absolument terrifiant. Surtout qu'un psychiatre spécialiste des personnalités perverses narcissiques signale que ce n'est pas une maladie, et qu'il n'y a donc pas de traitement.
Sophie nous partage les leçons qu'elle a apprise, ce qui l'a aidé à avancer et également toutes les techniques du pervers narcissique pour faire de vous sa chose.

Elle conclue avec des références bibliographiques et des numéros utiles. Le seul petit bémol est que la quasi totalité du carnet d'adresse se situe en région parisienne (ce qui se comprend, puisque c'est en région parisienne qu'elle a vécu cette terrible épreuve), mais nécessitera quelques recherches internet, si l'on ne vient pas de cette région.

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J'avais vu beaucoup de bon avis su ce roman graphique et lors d'une virée à la bibliothèque j'ai aimé les dessins je l'ai donc embarqué avec moi pour débuter le week-end.

J'ai tout de suite aimé le style et les dessins de Sophie Lambda qui ici débute par la fin car nous la rencontrons en Italie et elle nous présente de suite son ours d'enfance Chocolat qui va l'accompagner lors de ce récit. J'ai tout de suite aimé le cynisme qu'apporte Chocolat avec ces remarques très souvent cinglantes un peu comme l'ours Ted.

Cependant le récit de l'auteur nous montre les différentes phases "amoureuses" qu'elle a vécue avec un homme manipulateur, dès début plus qu'idéal, tout beau tout rose ou celui-ci est en phase de séduction et s'adapte à la femme en face de lui.

Et puis très rapidement des fêlures apparaissent dans le couple, lors de la présentation à la famille, la jalousie excessive, l'ex de celui-ci qui serait hystérique, beaucoup de signaux qui auraient pu alertés l'auteur mais celle-ci étant folle amoureuse elle excuse et reste avec son homme.

Et puis petit à petit cela devient de plus en plus l'escalade, jusqu'à ce que Sophie devienne plus ou moins un zombie à cause de cette relation, j'ai aimé les différentes phases que l'auteur explique très bien.

Notamment lorsqu'elle se rend chez le psychiatre, les différents sentiments évoqués comme la colère et les différentes techniques utilisés par les manipulateurs, comme celle de la vipère, le hoovering ou encore les singes volants.

J'ai également beaucoup aimé le fait qu'à la fin de cette ouvrage tout un tas de numéros et d'adresses soient fournis afin d'aider d'autres jeunes femmes qui pourraient être dans le même cas.

Ce récit est bien instructif mais sans être culpabilisant pour les femmes se trouvant dans la même situtation.

Une jolie découverte!
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Si les ouvrages sur les personnalités toxiques pullulent dans les rayons de développement personnel, c'est plus rare d'en voir en bande dessinée. Même si je ne me sentais pas particulièrement concernée par le sujet, j'étais curieuse de voir la façon dont il serait traité.

Les premières planches sont rassurantes : l'héroïne va bien et sirote une boisson sur une terrasse en Italie. le récit de ses amours tourmentées est traité comme un flash back. Outre son format bande dessinée, l'une des particularités de cette oeuvre est qu'elle est autobiographique; cet événement est réellement arrivé à Sophie Lambda, la scénariste et dessinatrice. Ce n'est pas une liste d'éléments théoriques énumérée par quelqu'un qui n'a jamais vécu une relation semblable.

L'idylle entre Marcus et Sophie va crescendo : une rencontre prometteuse, une évidence, les premiers flirts, les surnoms mignons, la relation fusionnelle, le manque lié à l'absence etc. Tout partait pour être LA relation parfaite pour Sophie. Alors quand les premières incohérences sont apparues dans les propos de Marcus, Sophie l'a excusé, ne s'en est pas pas tracassée. Ils étaient amoureux après tout. Puis un jour, lors d'une remarque anodine lancée par la jeune femme, son compagnon est parti en furie, accusant les autres et plus particulièrement elle, d'être contre lui. Ce sera le début d'une très longue série de griefs…
On assiste impuissant à la lente descente aux enfers de la jeune femme qui se remet constamment en questions face aux reproches et à l'impulsivité de Marcus. Son moral décline, sa santé aussi. Elle se dit que ça va passer… D'un point de vue extérieur, on a constamment envie de secouer Sophie, de lui ouvrir les yeux et de la sauver de cette relation toxique. Car c'est évident : Marcus lui ment, la manipule sans scrupule. Et le peu de fois où il commence à reconnaître ses torts, c'est pour mieux les renvoyer au visage de Sophie : « j'ai fait ceci à cause de TOI, parce que TU as fait cela… ». Bref, cette histoire de manipulation mentale est véritablement sinistre, et l'aurait été d'avantage sans les interventions régulières du nounours Chocolat qui arrive de temps en temps à créer un petit trait d'humour.

Arrivé à la moitié de la bande dessinée, au paroxysme du harcèlement moral, le récit s'arrête et les explications commencent : qu'est-ce qu'un pervers narcissique ? Leurs agissements sont-ils intentionnels ? Comment choisissent-ils leurs victimes ? Les détails sont à la fois très clairs et très approfondis; outre ce qu'elle a vécu, l'autrice s'est beaucoup documenté et cite toutes ses sources. le but de tout cela est d'aider à identifier ces manipulateurs, et si on en est victime, à se défaire de leurs liens.
Ce que j'ai retenu de ma lecture est qu'on ne peut pas changer un pervers narcissique. C'est une personnalité qui est dans l'incapacité de se remettre en question; il faut impérativement se tenir à distance d'eux, en particulier si on en a été proche pendant un temps (relation de couple, de travail, etc). le chemin est long, mais comme Sophie, on peut finir par y arriver.

Comme je le disais en début de chronique, même si je ne me suis pas sentie concernée par le sujet, j'y ai été sensible. Si je doute de me retrouver un jour dans la position de Sophie, je pourrai au moins aider quelqu'un qui le sera. Il y a d'ailleurs plein de documents utiles à la fin de la bande dessinée : des numéros d'urgence (associations, commissariats, services sociaux), un violentomètre qui permet d'évaluer le degré de violence dans son couple et une bibliographie.

Une BD coup de poing, d'utilité publique, qui devrait être lu par le plus grand nombre pour que ce type de harcèlement s'arrête.
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Roman graphique autobiographique , Tant pis pour l'amour, un titre qui semble bien défaitiste , peut-être même plombant raconte la relation amoureuse de Sophie avec Marcus, un manipulateur/ pervers narcissique.

J'ai conscience qu'en France il n'y a pas vraiment de consensus sur ce terme, mais qu'importe. Ce livre m'a été conseillé par une amie qui elle aussi est malheureusement passée par ce type de relation.

Derrière les arrondis généreux et presque enfantin des graphisme le propos est dur et montre parfaitement ce qu'est une relation d'emprise, comment elle s'installe, pourquoi c'est si difficile de s'en sortir et pourquoi celles qui le subissent et restent ne sont pas "des pauvres cruches qui aiment ça au fond". J'ai été touchée par cette BD qui m'a rappelé des souvenirs douloureux aussi. J'ai moins aimé la dernière partie très théorique qui représente toutes les recherches théoriques que les "survivantes" de ces relations font une fois qu'elles en sont sorti pour comprendre et s'en sevrer définitivement - du fait que justement, je les ai faites moi aussi en long en large et en travers.

Je regrette que cet ouvrage n'a pas eu une plus large presse afin de développer la compréhension de ce phénomène afin d'éviter les jugements à l'emporte pièce qui enferment davantage les victimes d'emprise dans ces relations.
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Tant pis pour l'amour est une bonne grosse BD hyper didactique, quasi documentaire, et parfois presque trop dans la seconde partie. J'ai néanmoins trouvé que ça passait parce que c'est toujours marié à l'expérience de l'autrice-illustratrice, et illustré de nombreuses scènes de sa vie réelle (ou présentées comme telles, en tout cas). le dessin, souvent assez léger, vient soulager un peu l'ambiance pesante. D'ailleurs, l'histoire est racontée avec pas mal d'autodérision et d'humour – notamment parce que le side-kick de Sophie est son ours en peluche alcoolique et cynique à souhait.
Lien : https://encresetcalames.word..
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Tant pis pour l'amour de Sophie Lambda, Delcourt, 2019.

Une BD sur une relation d'emprise, d'inspiration autobiographique.
Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48 heures. Elle qui était si cynique et prudente en amour, cette fois, elle y croit vraiment. Mais il se révèle vite étrange, violent verbalement, menteur, jaloux, menaçant, egocentrique... Sophie a alors besoin de comprendre ce qui ne va pas. Confronté à ses mensonges et ses incohérences, Marcus a des réactions disproportionnées, des excuses pour tout et arrive à se sortir de chaque impasse. Mais jusqu'à quand ?

Un sujet difficile, une plongée au coeur de la relation toxique vécue par Sophie Lambda avec un manipulateur narcissique.…

J'ai beaucoup apprécié le graphisme de cette BD. L'autrice a vraiment un coup de cayon très affuté pour rendre compte des situations qu'elle donne à lire.
Peu de couleurs : du noir et blanc, des dégradés de gris et des tâches de couleurs, du rouge surtout, un peu de bleu, du jaune orangé…
Une héroïne aux physionomie très évocatrices…
Et surtout, un ours en peluche, narrateur parallèle, observateur lucide et impertinent…

Le scénario est parfois un peu long, répétitif, plombant…
L'ensemble est relevé par l'humour et l'autodérision de l'autrice, par son sens de la métaphore et de la formule.
L'ensemble est bien documenté car, au-delà de la catharsis de l'écriture, Sophie Lambda exprime la volonté que sa triste expérience puisse servir à d'autres, confrontés à des situations comparables.

Intéressant, pertinent.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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