Il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus d'espoir. Il l'avait perdu dans l'une ou l'autre de ces tranchées qui embourbent tout, et d'abord l'espérance.
Il était plus doux de mourir un proche à ses côtés que de crever seul comme un chien.
Il avait été si heureux avant la guerre et il ne le savait pas.
- La guerre, c'est que des tripes et de la merde, c'est tout. Cette garce fait de nous des assassins, des types qu'on aurait eu peur de rencontrer avant.