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Je suis resté longtemps hermétique aux Tontons flingueurs, à Audiard. Je ne sais pas trop pourquoi, je trouvais ça vulgaire, mufle, pas rock and roll. Je me suis longtemps demandé où était la plus value, et comment se faisait-il qu'il y avait une clientèle inconditionnelle pour cela ? Plutôt que de me fier au quand dira- t-on, j'aurais dû commencer par voir le film. Comme on ne met pas son chapeau avant de s'habiller ! J'ai fini par voir le film il n'y a pas longtemps, et je trouve ça irrésistible, et magnifiquement innovant, servi de main de maître par .., un délassement total.

Pour démarrer sur les chapeaux de roues cette année 2021..
Tout a été revu, pensé minutieusement par l'équipe d'artistes. Une équipe d'artistes hors pair ! Ca me fait penser à la DS -déesse- probablement de la même époque qui en tant qui confort routier, conception de voiture de demain, de classe grande routière pour ceux qui avaient de "l'artiche", aurait dit Audiard, avait été revue techniquement, en ingénierie, en design, de bout en bout , ben ici c'est pareil avec la drôlerie en plus..

C'est du moins mon humble avis aujourd'hui ou c'est comme ça que je vois les choses ..
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Ce Film mérite de figurer au Panthéon de la langue française...Un feu d'artifice décla mé par des pointure, des épées, des dabes...Mordez-moi la came Baron...Ventura, Blier, Blanche, Dalban, Lefebvre, Venantini et quelsques première gâchettes dans lequel l'Esprit Fantassin ressuscite...Du Grand Art, du mouron pour les petits oiseaux, le petit Jésus en culotte de velours...Je vous le dis sans fards : " il y a de la pomme dans ce bouquin et peut-être même de la betterave aussi"....
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Livre culte pour film culte. Même s'il ne faut pas résumer Michel Audiard à cette oeuvre uniquement. Il y en a de nombreuses autres, et parfois de plus haute volée, mais quand même, la truculence des dialogues, les scènes inoubliables (celle de la cuisine reste mémorable et me fait toujours mourir de rire 20 ans après ma première séance), chacun trouvera son bonheur dans ce livre, même ceux qui n'ont pas vu le film (ça existe ?!). Des anecdotes sur le tournage (acteurs, auteurs, réalisateurs...), des photographies, des dialogues...
A (re)découvrir pour une époque où le cinéma français (sans faire de chauvinisme, hein !) savait se faire plaisir et en apporter à son public...
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Livre à lire , film a revoir encore et encore.
pour les amoureux des dialogues de Michel Audiard... Un petite musique si particulière indémodable !
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Une supposition, j'dis bien une supposition, que tu m'demandes, comme ça au pied levé, qui c'est, ce mec, Michel Audiard ?

Y a qu'un cave de ton espèce pour poser une question commaque ! Michel Audiard, mon pote, c'est un cador, une épée, un seigneur ! Des comme lui y en a un par millénaire, même en comptant les années bissextiles ! Michel Audiard c'est le roi du porte-plume, l'empereur de la jactance, le Charlemagne des écriveurs du cinématographe !

Eh bien, oui, c'est bien tout ça Michel Audiard ! Acteur, auteur, scénariste, dialoguiste, réalisateur… Il a tout fait dans le 7ème art, et ce qui l'a propulsé au firmament de la célébrité c'est bien sûr la qualité de ses dialogues ciselés avec un mélange d'humour, d'impertinence et de justesse :
Le Narrateur : Voici donc Francis Lagneau, dit « Petit Marquis », dit « Chérubin », dit « Talon Rouge », dit « Falbala », dit « Belles Manières ». Il est également connu, dans certains milieux, sous le sobriquet de « Requiem », dit « Bazooka », dit « La Praline », dit « Belle Châtaigne ». C'est curieux comme les gens sont méchants. (Présentation de Francis Lagneau (Lino Ventura) l'agent secret français dans Les Barbouzes)
Aujourd'hui, il y a des jeunes de vingt ans qui peuvent déclamer des tirades entières des Tontons Flingueurs ou des Barbouzes. Comment expliquer un tel phénomène ? Sinon enconstatant que Michel Audiard est non seulement représentatif de son époque (les années 60 et 70) mais en même temps porteur d'une intemporalité qui, à mon avis est une preuve de la permanence de l'esprit français.
Michel Audiard (1920-1985) est l'auteur d'une dizaine de romans, de quelques recueils de souvenirs ou d'anecdotes, mais c'est bien à son activité dans le cinéma qu'il doit sa célébrité... et sa popularité.
Parmi les quelques cent-vingt films qu'il a scénarisés et/ou dialogués, plus de la moitié ont été, grâce à lui, des succès retentissants, et une bonne trentaine figurent parmi des modèles du genre. Parmi ces derniers, on retiendra particulièrement : Un taxi pour Tobrouk (1960), le Président (1960), le cave se rebiffe (1961), Un singe en hiver (1962), Les Tontons flingueurs (1963), Les Barbouzes (1964), Ne nous fâchons pas (1966), Un idiot à Paris (1967), le Pacha (1968), Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), Tendre poulet (1978)... et bien d'autres.
Le secret de cette réussite est bien sûr la qualité de son écriture : à la fois très cultivée, et très populaire (la gouaille glisse parfois vers un argot un peu sophistiqué), "au coin du bon sens", d'un humour la plupart du temps caustique, basée souvent sur le contraste entre les personnages, les situations et les dialogues (ce qui crée un décalage réjouissant), et surtout bâtie sur mesure pour des acteurs hors norme . Jean Gabin, Bernard Blier, Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo (j'en passe et des meilleurs).
Les Tontons flingueurs représente sans doute la quintessence de l'humour d'Audiard.
C'est l'histoire de Fernand Naudin, commerçant à Montauban ("On ne devrait jamais quitter Montauban") et ex-truand, plus ou moins repenti. Son passé le rappelle quand son ami le Mexicain lui demande d'assurer son entreprise de grand banditisme (prostitution, distillerie clandestine et filouteries de toutes sortes) ainsi que la tutelle de sa fille Patricia. Il faudra bien de la patience à Fernand pour remettre de l'ordre dans la maison, mais il peut compter sur l'aide d'ami fidèles, Maïtre Folace ("Y a que l'argent qui devait rentrer sous huitaine, n'est toujours pas rentré. Y a que l'éducation de la princesse, cheval, musique, peinture, etc… atteint un budget « élyséen ». Et y a que vos dépenses somptuaires ont presque des allures africaines !"), Pascal, le garde du corps ("Monsieur Fernand, y a peut-être une place pour moi dans votre auto, dès fois que la réunion devienne houleuse, j'ai une présence tranquillisante..." ou encore Jean, l'ineffable majordome ("Allons vite, messieurs, quelqu'un pourrait venir, on pourrait se méprendre, et on jaserait. Nous venons déjà de frôler l'incident"). D'autant plus qu'en face, la concurrence est rude, menée par le terrible Raoul Volfoni ("Mais y connaît pas Raoul, ce mec ! Y va avoir un réveil pénible, j'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule, mais maintenant, c'est fini, j'vais le travailler en férocité, l'faire marcher à coups de lattes, à ma pogne j'veux le voir ! Et vous verrez qu'il demandera pardon, et au garde à vous…") et la jeune Patricia n'est pas non plus de tout repos ("Patricia, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu, encore moins grossier, l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser MENU !")

On pourrait citer chaque réplique, tant elles sont ciselées, adaptées aux personnages,(et aux acteurs) et d'un humour réellement intemporel

Faut pas prendre les Tontons flingueurs pour des Barbouzes sauvages (ou le contraire !)
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On m'a offert ce livre pour un Noël, et c'est tant mieux, car, je ne l'aurai pas acheté. Pourquoi, est-il mauvais ? Que non point, il est même plutôt bon, très bien documenté, il est quasi exhaustif sur le célèbre film de Lautner, film devenu culte et surtout toujours cité quand on parle de Michel Audiard, et c'est là le bémol, "Les tontons flingueurs" est une parodie des films de truands réussie, avec une très belle distribution, et bien sur les dialogues font mouche. Mais, il est regrettable de réduire Audiard à ce film ou à ce type de dialogue (Soit dit en passant, dans la même veine, je trouve celui d' "Un singe en hiver" meilleur, avis personnel). Il est normal qu'Audiard, ne fasse pas l'unanimité, mais je crois surtout qu'il est méconnu, jugez le aussi, sur ses romans, ou sur les dialogues de films comme "garde à vue" ou "On ne meurt que deux fois"....
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Les Tontons Flingueurs trône au palmarès des films cultes du cinéma français. Un chef d'oeuvre qui, cinquante ans après, fait toujours partie des films préférés du public. Dans ce dictionnaire "façon puzzle", l'auteur rend hommage à un monument d'humour décalé, de personnages loufoques et de situations abracadabrantesques. Sans oublier les plus grandes répliques devenues des classiques ("Touche pas au grisbi salope !", "Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", etc). de A comme Audiard à Z comme Série Z, de G comme Grisbi à V comme Volfoni, de B comme Blier à l'comme Lautner : entrez dans l'univers et les coulisses d'un film de légende.
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Un album culte pour un film culte ? C'est tout à fait ça ! Michel Audiard est un dieu du cinéma français et ce film est un de ses nombreux trésors.
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