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Critique de Hugo


« Joe R. Lansdale » c'est quand même le texan le plus cool que je connaisse après « Walker texas Ranger », c'est le papa de la série « Hap Collins » le blanc bien beauf, bien grade mais avec un coeur gros comme le tuyau d'arrosage qui sert à arroser les « jetseintes » de ma voisine de couchage et « Leonard Pine » le noir homosexuel ultra violent.

Deux texans pur souche qui mènent les enquêtes avec violence, meurtres, et tortures en tout genre… mes deux enculés préférés, n'y voyez aucun préjugé malsain sur la traite des "derrières", juste un jeu de mot sur les conditions d'entrée pour être pote avec le Léonard… l'autre étant porté sur les rouquines à gros nichons, comme moi, ça marche aussi pour le blondes, brunes, enfin toutes les gonzesses aux cheveux longs… gros kiffe pour les cheveux couleur d'ébène…

Donc sans me méfier et sans lire le résumé j'achète « Marécages »mais cette fois pas de Léonard ni de Hap... Là c'est du sérieux, genre premier degré, pas une touche d'humour dans ce roman, tout est NOIR, des personnages attachants, des autres attachés, des meurtres de prostituées pas claires (donc noire), une relation entre un père et son fils blanc qui mènent l'enquête, de la pauvreté, de la sécheresse, une belle morale sur la tolérance…

Et puis le racisme toujours, la misère intellectuelle de tous ces gens, ceux pour qui nous avons inventé le mot « Amalgame », vous connaissez ce mot que l'on entend à toutes les couleurs et toutes les religions depuis « Charlie » … ce mot à la mode qui me donne des frissons, vous savez pourquoi il me fout les jetons ? Parce qu'il justifie à lui tout seul la bêtise humaine, à partir du moment où tu fais des amalgames, c'est qu'il y a eut un raté, un chainon manquant dans ta tête de con… et donc tu vas raconter un tas de conneries parce que tu sais que dalle, juste ce que te racontent tes parents, les amis de tes parents, et l'histoire se répète, aujourd'hui encore, peut-être que c'est moins pire quoi que…

La couleur ne définit en rien qui on est, par contre ton éducation, ton lieu de naissance, tes fréquentations, ta religion, ta culture va définir le putain de trou de balle que tu vas devenir… le reste n'est qu'une histoire de gêne entre ton père et ta mère, quand papa dans maman a estimé qu'il était temps se retirer… mais trop tard…. Chiotte de bite, j'aurais du la mettre dans ton Derrière allez casse toi maintenant tu me dégoutes…

Au moins le sopalin peut rester au fond de ta poche, quoi qu'attention à cette dernière goutte qui dans un baroud d'honneur transpire le long de ta jambe, avant le déluge d'urine qui mettra fin à cette fuite laiteuse pleine d'ambition… oui une fois que tu fais pipi, plus de souci…

Mais ce fut long pour en venir au bout, et le bout est sensible après autant d'émotions, j'ai besoin de douceur, d'amour de ma prochaine, j'aimerai bien ne plus lire des tas de saloperies sur les noirs, comme se fesse qu'aujourd'hui encore, il y ait autant de racistes, d'intolérance, de violence…

Tout cela m'échappe, on lit, on subit, on voit, on pleure, on oublie mais que la vie est belle quand je te prends en levrette… (si tu as autre chose je suis preneur, je ramène le sopalin…)

A plus les copains blanc, noir, gris, jaune, et religieux de mes deux... de toute façon t'es née et t'es beau comme ça... les autres on s'en branle...

PS : https://www.youtube.com/watch?v=bIbTbMFqklk


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