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Critique de Tandarica


Un livre très court, moins de 50 pages, mais fort bien conçu.
Une brève introduction qui plante le décor en définissant le rôle du poète, la guerre et la notion de poésie engagée : « La poète, témoin et citoyen à la fois, dénonce les abus, les exactions ou milite pour un monde meilleur ». Prendre position par l'écriture, un acte de courage salué et illustré ici.

Voici la liste des poèmes qui forment le groupent de textes annotés pas Marie-Françoise Laporte Bénichou : « L'expiation » de Victor Hugo (la retraite de Russie de Napoléon), « L'enfant » du même géant de la poésie (le massacre de Chio), « La colombe poignardée et le jet d'eau » de Guillaume Apollinaire (un calligramme), « Extermination » de Paul Valet (poème coup de poing), « Barbara » de Jacques Prévert, le superbe « Europe » de René-Guy Cadou, « La rose et réséda » du militant communiste Louis Aragon, « Le déserteur » de Boris Vian (rejet des institutions et pacifisme).

Trois pages de définitions pour les mots clés couronnent le tout.
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