Dictionnaire historique des homosexuel.le.s célèbres

Mais le tabou demeure encore pour le lesbianisme. Si les vedettes contemporaines affichent leur liberté sexuelle dans la chanson, dans le cinéma, dans le sport, en revanche aucune femme politique, journaliste ou chef d'entreprise n'ose afficher ses goûts.

Contrairement à l'homosexualité masculine, le lesbianisme n'est pas poursuivi comme un délit, il n'a jamais existé de fichier de lesbiennes à la préfecture de police.

Depuis le XXème siècle, les mœurs ont évolué : il est maintenant permis à un écrivain homosexuel ou à une écrivaine lesbienne d'entrer à l'Académie française, et l'orientation sexuelle d'un ambassadeur, d'un ministre ou d'un député ne fait plus obstacle à sa carrière.

Pendant des siècles, les historiens, l'école, l'université ont purgé les manuels, censuré ou falsifié l'Histoire afin d'en exclure les orientations sexuelles différentes considérées comme un vice, une maladie, une tare, un péché.

Pire encore, en 1968, la France adopte la classification de l'Organisation Mondiale de la Santé classant l'homosexualité dans les maladies mentales.

[Trois siècles plus tôt, lorsque l'Amérique subit l'invasion espagnole.]
Le travestisme est complètement intégré à la vie sociale. Si un jeune garçon ne se sent pas attiré par la chasse et préfère la cueillette ou la cuisine, il s'habille comme l'autre sexe et assume complètement le rôle féminin.

Le clivage entre hétéro et homosexualité est un concept absolument inexistant dans les civilisations ignorant le christianisme.

Pour les Grecs, la pédérastie n'est qu'une étape dans la vie de l'homme.