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Critique de Sourisetdeslivres


Le dernier volet de la trilogie Fleur de feu de Sarah Lark clôture une génération d'histoires fascinantes.
Cette fois-ci, ce sont les petits-enfants d'Ida et Cat qui prennent le devant de la scène, tout en laissant place aux personnages précédents dans une troisième partie réunissant les protagonistes familiers.

L'industrialisation constitue un élément majeur de ce tome.
Les machines ont fait leur entrée en Nouvelle-Zélande, exploitant les travailleurs mal rémunérés, tandis que les femmes se trouvent opprimées dans ce secteur.

C'est dans ce contexte que March, la fille de Mara, se distingue par ses compétences et ses talents de gestionnaire.
Elle se révèle impitoyable, axée sur la maximisation des profits, au détriment des travailleurs exploités, dont la santé est sacrifiée pour des salaires de misère.
Cette attitude rappelle le caractère de son père, le guerrier Hauhau Maori, bien que March ne soit pas un personnage auquel je me suis particulièrement attachée.

Aroha, la fille de Carol, traverse de nombreuses épreuves tout au long de l'histoire.
L'amour et le bonheur semblent lui échapper, dès son plus jeune âge, lorsqu'elle assiste à un tragique accident de train qui coûte la vie à l'amour de sa vie.
Cet accident, que j'ai découvert être le plus ancien causé par le vent, la conduit ensuite aux Terrasses Roses et Blanches, détruites par une éruption volcanique en 1886.
Ces éléments historiques ont piqué ma curiosité et m'ont incité à faire des recherches complémentaires.

Comme dans les tomes précédents, Sarah Lark incorpore habilement des événements historiques dans son récit, restant fidèle à son style narratif.

Le personnage principal de la dernière partie est Robin, le fils cadet de Cat et Chris.
Ce jeune homme sensible et passionné de théâtre semble en décalage avec le reste du monde.
Son caractère naïf le conduit vers une vie empreinte d'oppression et de malheur, jusqu'à ce qu'un tournant inattendu ne vienne changer le cours de son existence.

Néanmoins, cette dernière partie, riche en intrigues et en événements, peut sembler lourde à certains moments.
Sarah Lark a peut-être voulu en faire trop, à mon goût, mon attention s'est dispersée et j'ai peiné à terminer cet opus bien que j'adore la saga et les personnages.
J'ai eu l'impression que la progression des personnages était artificielle et que les antagonistes étaient évincés un peu trop rapidement.

En conclusion, ce dernier tome présente des personnages intéressants qui se perdent parfois dans une histoire surchargée. Néanmoins, il parvient à conclure de manière satisfaisante cette saga captivante.
Malgré quelques réserves, cette série reste une lecture immersive et enrichissante, offrant une plongée dans l'histoire de la Nouvelle-Zélande et des personnages féminins exceptionnels.

Avec ce onzième roman de l'autrice que je lis, se referme la trilogie qui a vu trois générations de femmes prendre leur destin en main.
Dans la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle, nous marchons sur les pas d'Aroha, qui doit apprendre à se reconstruire après le terrible drame qu'elle a vécu adolescente.

Une autrice que je te conseille, j'ai lu absolument toutes ses sagas traduites en français

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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