AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Matatoune


Sixième volet, et dernier à paraître, des aventures de Rebecca Martinsson, Procureure à la chambre, que Asa Larson a choisi avec Les crimes de nos pères de placer au coeur de l'histoire familiale de son flic de polar.

Ragnhild, à la retraite depuis quelques mois, n'a rien qui la retient à la vie et décide d'en finir en maquillant son suicide en accident. Pourtant, un coup de téléphone va bouleverser complétement ses plans.

On l'informe que son frère, qu'elle n'a pas revu depuis des lustres, n'a plus donné signe de vie depuis plusieurs jours. Elle décide de surseoir à son projet pour se rendre à son domicile au coeur d'une île perdue. Dans cette maison, elle découvre son frère Henry Pekkari mort. Mais, par un concours de hasard, elle trouve aussi un cadavre dans le congélateur placé là depuis de très nombreuses années.

Rebbeca s'empare de cette enquête. Seulement, les liens de parenté sont forts entre cette maison, les souvenirs et elle. L'enquête commence en interrogeant sur les liens qui relient ces deux morts violentes.

Moins roman policier que roman d'ambiance, Asa Larsson plonge son lecteur dans la rudesse des paysages du Grand froid et la froideur des rapports qu'entretient Rebecca avec son entourage.

Son personnage, sorte d'anti-héros au caractère rugueux et peu conciliant, fait corps avec cette enquête qui va déséquilibrer l'ensemble qu'elle s'était attachée à construire.

L'investigation s'y déroule à partir de rebondissements au sein d'une mine locale, source de travail pour l'ensemble de la population dans le petit bourg, dont il faudra envisager l'éloignement, bientôt. le passé va éclater montrant des relations sociales entachées d'interdits et de liens malfaisants.

L'aspect psychologique des personnages y est prépondérant, tant au niveau de l'enquêtrice que de ses acolytes.

Si la froideur ne fait pas peur, sûr que les paysages et les personnalités tourmentées vont plaire ! Asa Larsson signe une fin réussie de sa série de la Procureure à la chambre.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}