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Citations sur Le Tako Tsubo: Un chagrin de travail (24)

Pendant des mois, j’ai enduré les silences soudains quand j’entrais dans notre espace commun, les soupirs exaspérés quand je tapais sur mon clavier, les regards sous-entendus… Et les accusations de parano dans la foulée.
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L’invisibilité sociale est une forme subtile d’humiliation. On ne regarde, on ne voit que ceux auxquels on accorde une valeur.
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Je suis habituée à vivre en état de choc au boulot. Et à n'en rien donner à voir. Je surveille constamment mes paroles et mes attitudes.
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J'avais l'impression de m'effondrer, comme un immeuble bourré d'explosifs qui retombe sur lui-même dans une avalanche de parpaings. Les dents serrées, ne surtout rien donner à voir.
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Il y a une profonde injustice et une grande brutalité à rendre les individus responsables des problèmes qui relèvent du collectif. Il devrait y avoir une obligation de réciprocité dans l'entreprise.
Vous mettez vos compétences et votre énergie au service de votre employeur, en échange il doit vous permettre d'effectuer votre travail dans les meilleures conditions possible.
Nous avons toutes et tous des vies privées à mener. Des ressources et des fragilités personnelles.
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A ce stade, je pense que ce qui m'a fracassé le cœur, c'est que je n'ai pas su me protéger de la brutalité et des injonctions paradoxales d'un monde du travail qui demande tout et son contraire et nous fait parfois perdre notre humanité en mobilisant pour notre survie ce qu'il y a de plus laid en nous, ce qui est le plus loin de ce que nous croyons ou voudrions être.
Un monde qui nous plonge dans un chagrin dont nous ne pouvons pas parler, car nous sommes tenus de le supporter et de le vivre de façon "positive", puisque telle est l'injonction de notre époque. Or, je suis malheureuse dans l'entreprise qui m'emploie, même si j'ai la chance de faire un travail qui me passionne, parce qu'on me demande de me conformer à des attentes qui ne correspondent pas à ce que je suis.
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On se dédouble, on dépersonnalise, on perd le contact avec soi-même et on s’épuise. Ce n’est pas un choix, mais une stratégie de survie inconsciente.
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Les conflits de valeurs ont des effets ravageurs.
"Quand le "bien faire" devient superflu ou méprisé, il n'y a plus de bien-être possible. Se battre pour travailler correctement, coûte que coûte, n'a qu'un temps.
Vient le temps du renoncement, et celui du ressentiment, ou encore celui de la dérision qui n'arrange rien.
Alors, "on en fait une maladie" pas toujours, certes, mais de plus en plus souvent." explique Yves Clot, titulaire de la chaire Psychologie du travail au CNAM.
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On préfère me considérer comme une victime que m'écouter. Or, je ne veux pas endosser ce statut.
Je ne veux pas de compassion.
Je ne veux pas que l'on porte ce regard-là sur moi.
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Solitude.
Celle dans laquelle on se retrouve parfois plongé au cœur même de l'entreprise est très lourde à porter.
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