Honoria Wetherby travaille depuis quelques années comme gouvernante malgré ses origines sociales plutôt élevées. Elle ne rêve que d'indépendance et de voyages en Afrique. Mais son destin bascule le jour où elle rencontre Devil Cynster, duc de St Ives. Après avoir veillé ensemble sur le cousin de Devil, ce dernier lui propose de l'épouser pour préserver sa réputation.
Mais Honoria ne l'entend pas de cette oreille. Devil se donne quelques semaines pour la convaincre. En parallèle, il lui faut découvrir qui a tué son cousin, Tolly et pourquoi.
Bilan assez mitigée. J'ai aimé la passion qui brûle entre Honoria et Devil. D'ailleurs, je les ai plus sentis attirés l'un par l'autre que vraiment amoureux.
Les deux héros ont une personnalité très affirmée. Devil est le chef de famille, il a l'habitude d'avoir tout ce qu'il veut. Honoria, de son côté, a connu une grande tragédie qui l'a rendue méfiante.
Leurs échanges sont parfois tendus, chacun voulant avoir le dernier mot. J'aime bien les héroines fortes, qui ne se cachent pas derrière le héros. Honoria est donc une héroine comme je les aime. Devil aussi m'a plu que ce soit par son côté "je fais ce que je veux", son côté protecteur parfois à l'excès, son assurance et son côté sombre.
Là où j'ai eu plus de mal, c'est avec "qui a tué Tolly et pourquoi?". Moi qui galère à trouver le coupable dans tous les
Agatha Christie que j'ai lus, ici je n'ai eu aucune difficulté à cerner qui était le criminel. Pas de suspense de ce côté là.
La longueur du roman m'a aussi posé problème. Plus de 600 pages avec au final peu d'action et une romance plus passionnelle que romantique.
L'écriture de l'auteure est parfois un peu ... bizarre. Je ne sais pas vraiment décrire ce qui m'a gênée mais c'était là. Les scènes de sexe partent dans des envolées lyriques un peu ... particulières.
En résumé, des héros convaincants malgré une romance plus passionnelle que sentimentale, des longueurs qui pouvaient être évitées et une narration qui m'a parfois gênée. Un premier tome qui ne m'a pas complètement emballé.