Je sens déjà que la bonté n’est qu’un assemblage de syllabes sonores ; je ne l’ai trouvée nulle part.
L’homme s’est cru beau dans tous les siècles. Moi, je suppose plutôt que l’homme ne croit à sa beauté que par amour-propre ; mais qu’il n’est pas beau réellement et qu’il s’en doute ; car pourquoi regarde-t-il la figure de son semblable avec tant de mépris ?
Soyez néanmoins, si vous le pouvez, aussi calme que moi dans cette lecture que je me repens déjà de vous offrir, et ne rougissez pas à la pensée de ce qu'est le coeur humain.