Dans "A la lisière du monde",
Ronald Lavallée nous offre un récit à mi-chemin entre enquête policière et nature writing.
La plume est fluide, le rythme est bien présent grâce à cette traque à travers la forêt boréale, entre chemins inhabités et lacs à traverser, aux conditions climatiques parfois effroyables.
Le contexte géographique et historique a tout pour plaire. Nous sommes plongés dans le grand nord canadien, dans un petit village où se mêlent indiens, blancs, métisses. L'espoir de Callwood, en arrivant sur ces terres, étant de faire régner à la fois la paix, tout en y appliquant la loi.
Malheureusement, cela n'a pas suffit. Bien que le personnage de Callwood m'ait plu, par sa détermination et sa loyauté envers son métier, je suis restée à distance du récit. Je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça aux personnages, ni à me sentir totalement impliquée par l'histoire racontée.
Il faut dire qu'en plus de ça, le dénouement ne m'a pas tant surprise, même s'il était en accord avec le reste du récit.
C'est une chronique difficile à écrire, étant donné que j'ai apprécié certains aspects de ce roman.
Je vous invite à vous faire votre propre avis. Je ne doute pas un instant que ce roman trouvera son lectorat.
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