Citations sur Les rapaces, tome 2 : La buse (27)
Tu es carrément à côté de la plaque ! Mon lit n’a pas le temps de refroidir qu’une nouvelle gonzesse remplace déjà la précédente.
Il l’ignore, mais ces mots me font mal, ils me blessent profondément. Oh, je sais bien qu’il n’est pas resté chaste, surtout avec une libido aussi débordante que la sienne !
Je ne peux pas lui mentir, pas à lui… Il m’a déjà sortie de cette spirale infernale et j’ai replongé, mais cette fois, je ne sais pas si j’ai envie d’être sauvée. Alors, je me contente de l’ignorer, de regarder à travers lui, comme s’il n’avait pas d’importance, comme si je ne me souciais guère de ce qu’il pouvait ressentir, là, à ce moment précis !
« Il est impératif que tu gardes ton calme en toutes circonstances, ne réponds pas aux provocations, ne te bats pas, que ce soit avec tes poings, comme avec des mots.
Je connais tes points faibles, tes zones érogènes les plus sensibles. Je sais qu’autrefois, il me suffisait de lécher tes seins pour que tes fesses décollent du matelas. Si je n’étais pas assez bien pour tes parents, je l’étais toutefois pour te donner du plaisir.
Elle me regarde comme si je n’étais qu’un étranger à ses yeux, mais il faut dire qu’en six ans, j’ai changé, je suis devenu plus aigri, plus incontrôlable, même mes rapports avec les femmes sont différents. Je peux enchaîner les plans cul pendant toute une semaine ou carrément rester chaste pendant un ou deux mois avant de repartir en chasse. Et en ce moment, mon abstinence est à son summum, ça fait plus de trois mois que j’ai remplacé la baise par l’alcool, même si, là aussi, je sais que ce n’est pas une solution.
Je n’aime pas être seule au fond des bois, mais c’est l’unique endroit où je peux être en paix.
Votre… vagin n’est pas la seule entrée à avoir été inexploité, n’est-ce pas ? J’ose espérer que votre fondement est vierge également de toute pénétration.
Une valse dans la plus pure tradition afin de commencer une vie conjugale qui s’annonce d’ores et déjà parfaite. Je n’aurais pu rêver mieux en matière d’épouse.
Dire que je suis venue ici pour tenter de m’apaiser, de me libérer de ce stress qui est mon ami depuis des mois… Et voilà qu’une personne s’invite dans mes pensées, une que, pourtant, je voudrais tant oublier, à moins que je ne fasse que mentir à moi-même et aux autres, ça, je sais bien le faire. Je me lève, n’ayant même plus d’appétit. À quoi ça me sert de manger, puisque de toute façon mon estomac le rejettera avant que j’en profite.
J’en porte deux, la première est celle de mes fiançailles, un diamant de six carats, énorme, ostentatoire. La deuxième est un anneau de chasteté, que j’ai glissé à mon doigt le jour de mes seize ans, parce qu’à ce moment-là, j’avais des convictions. Il n’a jamais quitté mon annulaire droit et si, techniquement, je suis encore vierge, je suis loin d’être innocente, et ce, même si mon fiancé loue auprès de toutes ses connaissances, ma pureté et ma virginale beauté.