Les rapaces, tome 4 : Le Milan et le Condor

Chapitre 2 :
Milan
«…— Que vas-tu faire d’elle ? lui demandé-je en lui indiquant Kelly.
— J’ai besoin d’elle... tout comme elle a besoin de moi ! gronde-t-il en reculant d’un pas. Tu sais comment je fonctionne.
— Oui, mais au Room, nous étions... sous contrôle. Condor, je ne veux pas que tu dérapes comme tu l’as fait avec Mina.
— Tu sais qu’il faut que j’extériorise tout ce qu’il y a en moi ! s’énerve-t-il en me relâchant brusquement. Elle doit souffrir pour que je sois apaisé. 
— Mina n’avait rien demandé !
— Tu la voulais ! hurle-t-il.
Je ferme brièvement les yeux et secoue la tête.
— Nous avons déjà eu cette conversation un millier de fois, soupiré-je. Je fantasmais juste tout haut. Mina avait une bouche de suceuse, ça, c’est indéniable, toi-même tu n’as pu t’empêcher d’y enfoncer ta queue, mais ce n’est pas pour ça que j’aurais donné vie à ce moment imaginé de toute pièce... Tu l’as blessée pour me punir, tu t’es attaquée à elle pour que je n’oublie pas que je suis à toi, mais tu n’as pas besoin de faire ça, tu sais que tu es le seul qui compte réellement pour moi, mais c’est toi qui, à chaque fois, me repousses lorsque ça devient sérieux !
— Oui, et lorsqu’il me faut prendre un peu de distance, tu t’empresses de te trouver une nana ! Comme cette pétasse que tu as ramenée au sous-sol chez Falcon... Belle erreur que tu as faite là ! Heureusement, elle ne t’ennuiera plus...
Je pâlis violemment à ces mots et me tourne vers Condor qui me défie du regard.  ...»

Chapitre 1 :
Condor
«… Elle n’émet aucune objection, ne prononce pas un mot. Sa seule réaction est un léger frémissement, un imperceptible clignement de paupières.
— Tu ne pourras pas toujours te monter aussi froide, aboyé-je en lui malaxant les fesses sans douceur. Dès que je vais te corriger à coups de ceinture, tu seras bien obligée de réagir. Tu vas crier, me supplier d’arrêter lorsque ton petit cul sera si rouge que tu ne pourras plus t’asseoir dessus.
— Condor, ça suffit !
Je me tourne vers Milan que je n’avais pas entendu revenir. Il regarde Kelly et ce que je vois dans ses yeux ne me plaît pas... cette douceur, cette empathie que je veux qu’il ne ressente que pour moi. Je suis si furieux que je décide de prolonger un peu plus son supplice. Je fais pivoter Kelly de telle sorte qu’elle soit dos à Milan, puis je lui soulève sa robe jusqu’à sa taille.
— Tiens-la ! lui ordonné-je.
Elle chiffonne l’ourlet dans ses mains, mais n’essaie pas de la baisser, alors que tout le monde peut nous voir. La chair de poule s’installe sur ses mollets, à l’arrière de ses cuisses. Son petit cul bien rond est protégé par une simple culotte en coton blanc, très sage, mais à la fois très excitante.
— Putain, Condor, qu’est-ce que tu fous, bordel ?
— Je teste mon nouveau jouet, lui signalé-je. J’aime ça, lorsque mes poupées sont dociles et que je peux les manipuler à ma guise.
Je dévisage Milan avec défi, un rictus aux lèvres, et glisse mon regard jusqu’à sa braguette ...»