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Critique de hellrick


Stephen Laws a écrit un paquet de romans d'horreur lors du grand boom du genre dans les années '80. Une demi-douzaine ont été traduits chez nous et, pour la plupart, sont de belles petites réussites. TRAIN FANTOME, LE VEUR, GIDEON et MACABRE se révèlent ainsi très plaisants et seuls DARKFALL ne parait pas à la hauteur des titres précités.
De son côté, LA NUIT DES SPECTRES traite d'une malédiction avec un petit côté CA. Une bande d'amis se retrouve, dix ans après leur séparation, dans la ligne de mire d'une créature mythologique meurtrière. Ils formaient, durant leurs années universitaires, un cercle comprenant six hommes et une femme, Pandora. La seule règle? Ne jamais sortir avec Pandora, sous peine de rompre l'équilibre amical et de voir leur cercle se désintégrer. Toutefois les copains se perdent classiquement de vue une fois leurs études terminées (nous sommes 30 ans avant les réseaux sociaux). Mais, au milieu des années '80, l'un des six hommes meurt de manière étrange. Plus bizarre encore, il disparait de la photo de groupe des membres du cercle.
Prototype du roman horrifique des années '80, LA NUIT DES SPECTRES est issue de l'école anglaise, celle des Graham Masterton ou Guy N. Smith, celle qui n'hésite jamais à aller trop loin et à sacrifier la vraisemblance sur l'autel de la scène choc.
LA NUIT DES SPECTRES joue la carte du saugrenu, un peu à l'image de "Poltergeist", avec son pantin de bois animé de mauvaises intentions, des sculptures qui prennent vie, diverses créatures agressives, etc. le terme de "spectres" doit, en effet, être ici pris au sens large puisque, pour les membres du club amical, il désigne tout ce qui peut vous faire du tort ou vous mettre des bâtons dans les roues. Les passages effrayants et sanglants s'enchainent donc de belle manière, avec une énergie appréciable, l'auteur bouclant son roman en tout juste 300 pages là où d'autres en aurait usé le double.
Si la première moitié, plus mystérieuse, fonctionne davantage que la deuxième partie, plus convenue et prévisible, l'utilisation d'une créature surnaturelle peu employée en littérature (et au cinéma), les références à la pop culture et les clins d'oeil à la Hammer et à Peter Cushing font de LA NUIT DES SPECTRES un très plaisant page turner horrifique à redécouvrir.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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