AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fabricienne


Ce gros roman graphique me laisse très ambivalente. En effet, j'avais adoré "Ces jours qui disparaissent" du même auteur, dont je découvrais la qualité des illustrations et du scénario, mais là, j'avoue que "Le patient" m'a mise mal à l'aise.
Sans raconter l'histoire, le personnage principal est survivant du massacre des corneilles, massacre de sa famille, dont sa soeur survivante aussi a été accusée car trouvée l'arme en main, hospitalisée et suivie avant de se suicider. Notre patient, lui, s'éveille d'un long coma et, accompagné par une psychologue, tente de récupérer physiquement et psychologiquement.
Nous assistons alors à des réminiscences en hypnose de sa vie passée : désirs, frustrations, violences, etc. en même temps que l'on est témoin de celui qu'il devient à présent, avec ces mêmes émotions, malgré les nouvelles relations dans la clinique où se rétablit. Thimothé le Boucher traite le sujet avec brio, dans une ligne claire et des couleurs plates, tendres ou sombres, des détails récurrents, selon l'impression à rendre, comme dans un véritable thriller. Tout y est tellement plus complexe que ce qu'il n'y parait, et nos projections sont tour à tour déjouées, par manipulation de l'auteur ou de ses personnages, avant la fin ouverte, qui pour ma part me semble être un mauvais présage.
L'oiseau, même en cage, reste un oiseau, surtout si c'est une corneille.
Commenter  J’apprécie          72



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}