J'ai acheté le dernier
John le Carré tardivement. Une manière d'hommage au disparu que j'ai fréquenté avec intermittence, toujours avec grand plaisir. C'était comme si je retrouvais des pantoufles trop longtemps délaissées, toujours chaudes malgré leur mise au placard. John au sommet de son art, fluide, aérien sur le vol d'un monde si chaotique, plutôt vulgaire (le monde) mais toujours nimbé d'un humour souterrain so british, qui fait passer le métier d'espion pour un grand jeu à qui perd gagne.
J'ai connu
John le Carré au cinéma.
Richard Burton, en espion qui venait du froid m'avait impressionné. Je quitte à regret un auteur cultivé, subtilement frondeur et tellement habile à distiller une tension soutenue, déployant une grande manoeuvre impliquant la Russie comme au bon vieux temps. Adieu l'Ami. Jeu, set et au-delà. Tennis ? Oh non, badminton, of course.
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