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Critique de Zoupimoulins
John le Carré, un auteur que j'apprécie pour la richesse de ses intrigues, sa description d'un milieu et d'individus y évoluant qui me sont tout à fait étrangers dans une Angletere que je connais un peu.
Las, ce définitivement dernier ouvrage de John le Carré est plutôt faiblard avec un personnage principal qui est le narrateur, espion de 47 ans avec une bonne ancienneté dans le service et une expérience de terrains de mission délicats en Europe orientale et que j'ai pourtant perçu comme très assoupi. Aucun déclic d'alerte intérieure à la rencontre de cet étrange partenaire de badminton, faible exploration des motifs de la démission soudaine de cette stagiaire prometteuse et motivée qui est un tournant du roman mais dont l'auteur ne sait finalement que faire,les révélations sur l'épouse du chef du Refuge, probablement connues de la hiérarchie ne sont pas exploitées dans une situation d'entrisme caractérisée sans parler de la fin du roman tout à fait improbable.
Quant à la bluette à la fin du roman, elle semble peu crédible tant les personnages sont juste esquissés.
Relire impérativement les précédents John le Carré pour retrouver la qualité de cet auteur qui nous fait frissonner en toute sécurité au contact de ces étranges personnes qui ont choisi le renseignement comme univers professionnel.
Las, ce définitivement dernier ouvrage de John le Carré est plutôt faiblard avec un personnage principal qui est le narrateur, espion de 47 ans avec une bonne ancienneté dans le service et une expérience de terrains de mission délicats en Europe orientale et que j'ai pourtant perçu comme très assoupi. Aucun déclic d'alerte intérieure à la rencontre de cet étrange partenaire de badminton, faible exploration des motifs de la démission soudaine de cette stagiaire prometteuse et motivée qui est un tournant du roman mais dont l'auteur ne sait finalement que faire,les révélations sur l'épouse du chef du Refuge, probablement connues de la hiérarchie ne sont pas exploitées dans une situation d'entrisme caractérisée sans parler de la fin du roman tout à fait improbable.
Quant à la bluette à la fin du roman, elle semble peu crédible tant les personnages sont juste esquissés.
Relire impérativement les précédents John le Carré pour retrouver la qualité de cet auteur qui nous fait frissonner en toute sécurité au contact de ces étranges personnes qui ont choisi le renseignement comme univers professionnel.
