C'est dans le
Paris de
Zola et d'Haussman que
Michael le Galli et
Marie Jaffredo nous proposent de plonger durant quelques 120 pages.
Le dessin tout en aquarelle et sépia est doux et assez bien adapté au scénario. L'expression des personnages passe par un jeu d'ombres et les différentes vues de
Paris ne sont pas sans nous rappeler les impressionnistes de l'époque.
L'histoire est celle d'une jeune fille, Constance Desprez, arrivant de province pour retrouver le fils qui lui a été enlevé à sa naissance. Pour l'aider dans sa quête, elle pourra compter sur un gavroche connaissant tous les secrets du «
Paris populaire » et sur
André Gill caricaturiste célèbre et grand habitué du «
Paris mondain »
L'idée pouvait laissait penser que l'alchimie allait se faire mais autant les références historiques sur l'époque sont travaillées autant l'histoire en elle même manque un de densité. La fin est assez inattendue et peu crédible.
A retenir néanmoins pour le dessin et le
Paris fascinant de la fin du XIXeme.
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