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Critique de gromit33


Quand l'écoute d'un Cd dans une voiture donne envie d'en savoir plus sur un chef d'orchestre. Un journaliste français, le narrateur, décide de rencontrer à Rome, dans la chambre du Hassler, palace romain, un violoniste qui a connu Carlos Kleiber.
Carlos Kleiber est un chef d'orchestre d'origine allemande et élevé en Argentine, et qui a voyagé toute sa vie grâce à la musique et à la direction d'orchestres prestigieux.
Bruno le Maire, ancien ministre, nous fait découvrir, à travers ce texte, très plaisant à lire, le monde des orchestres symphoniques et le rôle des chefs d'orchestre dans les orchestres, les relations entre musiciens. du point de vue d'un premier violon, on découvre le monde des répétitions, l'envers du décor des concerts et le milieu des musiciens, des grands orchestres ou des grands festivals musicaux.
Il nous parle aussi de l'histoire de la nation allemande et de l'empire austro hongrois.
Des anecdotes sur des musiciens célèbres, des orchestres jalonnent ce texte.
Quelques réflexions politiques, comme sur les relations franco allemandes, l'Europe, le monde politique, certains anciens chefs d'état.
Ce texte devrait être accompagné des morceaux de musique évoqués. Pourquoi ne pas rajouter à l'édition papier des « codes » avec les morceaux de Beethoven, de Berg, Mozart…
Un livre que j'ai lu d'une traite avec des phrases fluides et on écoute, comme le journaliste-narrateur, les divagations du vieil violoniste, avec un réel plaisir. On se retrouve dans les rues de Vienne, dans les salles de Berlin et dans cette chambre d'hôtel romain.
Ce livre, publié dans la collection « infini », dirigée par Philippe Sollers, est un livre d'une centaine de pages et nous décrit très bien l'univers de la musique symphonique. Moi qui me demande souvent si un orchestre a toujours besoin d'un chef d'orchestre, ce récit démontre qu'un homme peut transcender les autres.
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