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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre court, mais original, sur les souvenirs d'enfance et d'adolescence d'une femme. En vacances au début du livre, on lui annonce la disparition et la recherche de son fils, préado ... Elle se rappelle alors sa propre fugue à 7 ans, et nous embarque dans ses souvenirs singuliers.

Petite fille, elle n'a jamais été à sa place, ne s'est jamais sentie vraiment la fille de ses parents, dans cette famille d'aristocrates, jamais sentie à l'aise dans cette famille nombreuse de filles ... et puis, la vie sans la télé, dans leur château, avec leur voiture "bétaillère" "oui c'est si pratique papa" ...

Elle, elle adore : les cadeaux à Noël et manger plein de chocolats avant, pendant et après Noël ... pas du tout la spiritualité, contrairement à sa mère qui donne des cours de catéchisme ... Elle adore : manger, manger, manger ! Les recettes de cuisine, la viande et la charcuterie notamment ... Et puis, elle adore bouger : les boîtes de nuit, les chorés sur des musiques de Claude François ...
Elle revient sur ses souvenirs dans cet ouvrage au charme singulier.
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Le jeune César a fugué de son camp de vacances.
Sa mère, qui a rejoint des amies à Cap-Ferret, se souvient alors de son enfance et de sa propre fugue.
Née dans une famille d'aristocrates, elle vouvoyait ses parents et rêvait d'une vie normale, comme par exemple celle de la fille du boucher.
Roman basé sur des souvenirs autobiographiques, ce court roman se lit d'une traite mais n'apporte pas grand chose au lecteur.
L'écriture est spontanée, c'est parfois amusant, mais décevant sur le fond.
Une lecture qui doit s'oublier bien vite, aussi vite qu'elle est lue.
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On ne choisit pas sa famille !

Alors qu'elle entame "tout juste une parenthèse bienheureuse sous le soleil aguicheur de Cap Ferret", Guillemette le Vallon de la Ménodière reçoit un appel de la gendarmerie, qui la prévient que son fiston de douze ans a fugué de chez les Eclaireurs où il se trouve depuis deux jours.

Coup de massue.
Elle essaie de comprendre ce qui a motivé la fuite de son moufflet, tente deux-trois hypothèses, et se rappelle ses propres tentatives de fugue à 6-7 ans, quand il s'agissait d'échapper à la peau de chien qui lui servait d'institutrice, ou à sa famille très bon-chic-bon-genre, en complet décalage avec elle.

C'est un peu de "La vie est un long fleuve tranquille" chez les Vallon de la Ménodière, Guillemette ne se voit aucun point commun avec les siens.
Elle déteste le goût qu'a sa mère pour l'uniforme quand il s'agit d'habiller ses quatre filles.
Elle déteste devoir vouvoyer ses parents.
Elle déteste vivre "dans le petit château doré proposé par l'usine". Les autres ingénieurs trouvaient le lieu too much. "Mon père non. Question d'habitude."

Elle va jusqu'à contester sa date de naissance, comment ça née en juin ?
"Mon oeil, j'empeste le Lion ! La conclusion est sans appel : ÇA N'EST PAS MOI."

Tout y passe, pour avoir l'air "ordinaire", pas "fille de châtelain". Pas simple avec un nom à rallonge… elle va jusqu'à tenter la fuite, jusqu'à inviter une fille qu'elle connaît à peine pour pouvoir mettre ses chaussures !

Les chapitres, courts, se succèdent à grande vitesse.
C'est un petit livre agréable à lire.
Guillemette le Vallon de la Ménodière a le sens de la formule, du croquis évocateur, du détail qui tue. Elle a une vivacité et un je ne sais quoi de culotté qui accrochent bien.

Mention spéciale à la petite majorette sur la couverture de l'édition de poche.

Mention spéciale à la petite Guillemette qui ramène à la maison un disque de Claude François pour répéter une choré.
"Je prends position, les jambes légèrement écartées, le bras replié, le poignet au niveau de l'oeil.
Le mobilier de style de mes parents, surpris par la nouveauté, tremble dès les premiers accords.
"Regarde ta montre…"
Je me retourne d'un coup sec, me balance en rythme d'un pied sur l'autre, le regard bien droit face au public. Je suis tellement à mon affaire que je la vois déjà briller, cette énorme montre, celle que j'aurai quand je serai dans le showbiz."



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Tout le livre est dans le nom de famille de l'auteure

Voilà une petite fille qui rêve des «choré» des Claudettes, de manger de la charcuterie,de porter des chaussures à talons, d'être comme tout le monde dans son petit village de province où elle habite le château, évidemment!

Elle devra , la mort dans l'âme vouvoyer ses parents, porter des collants en laine qui grattent et des chaussures vernies et ne jamais en faire assez pour se fondre dans la masse.

C'est un livre qui se lit en quelques heures mais qui fait bien revivre l'enfance d'une petite fille qui mord dans la vie, et qui est juste trop vivante, trop rieuse, trop imaginative pour des parents trop coincés.
Il y a pourtant beaucoup d'amour dans cette famille , seuls les grands parents sont vraiment mortifères.

C'est un livre drôle et enjoué .
Lien : http://luocine.fr/?p=643
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Le titre de ce livre, et l'avis enthousiate de Jean-Louis Fournier (ainsi que la majorette) sur le bandeau m'avaient donné envie de ne pas passer à côté de cette lecture.

Guillemette le Vallon de la Ménodière, alors qu'elle vient d'apprendre la fugue de son propre fils, se souvient de celle qu'elle avait elle-même faite enfant et se remémore son enfance passée dans le château familial avec ses trois soeurs et ses parents à particule, l'éducation qui va avec, entre religion, musique classique et aristocratie... alors qu'elle aurait adoré être la fille du boucher (et qu'elle a bien tenté sa chance mais ça n'a pas marché :-)).
Guillemette le Vallon de la Ménodière en partageant des anecdotes parfois légères, et parfois graves, nous attendrit, nous fait sourire, et nous fait réfléchir sur la vision des adultes à travers le prisme des enfants: "mes parents, comme quasi tous les parents sur la planète Terre, n'ont jamais été des enfants, ils sont nés adultes directement".
Et partage ce sentiment "d'imposture" que l'on peut ressentir lorsque l'on "atterrit" dans un milieu social plein de convictions/traditions auxquelles on ne s'adapte pas aussi naturellement que cela, et contre lesquelles on se cogne en permanence.

Alors même si ce livre est court, et m'a un peu déstabilisée par sa forme d'écriture (j'ai eu le sentiment d'une suite d'anecdotes plutôt que d'un véritable récit), je l'ai trouvé autant amusant que touchant et franchement remuant vers la fin (et sûrement "thérapeutique" pour l'auteur(e)). Avec quelques petites touches de Chatiliez (La vie est un long fleuve tranquille) dedans!

L'intégralité:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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J'avais repéré ce livre à sa sortie parce que le titre m'a fait sourire. Mais comme je le trouvais trop cher en grand format, je me suis dit que j'attendrai de le trouver à la médiathèque ou bien je le prendrai au format poche. J'ai opté pour la deuxième solution puisque ma médiathèque ne l'a jamais acheté, sans doute parce que c'est un livre qui n'a pas trop fait parler de lui ...

Sa mère fait tout comme il faut, elle prend du sucre avec une pince, elle ne pouffe pas, elle sourit et baisse la voix pour ne pas déranger même quand il n'y a personne. Son père a des chaussettes en fil d'Écosse, l'été il met des espadrilles bleu marine. Guillemette, elle, rêve de sabots en bois cloutés, d'aller au Flunch le dimanche à midi, d'intégrer le corps des majorettes et de danser avec les Clodettes. Ça ne peut plus durer. À sept ans, sa petite valise à la main, elle annonce à ses parents : "Je vous quitte."

Je ne sais pas exactement à quoi je m'attendais mais en tout cas, je n'ai pas trouvé mon compte dans cette lecture. On oscille entre l'autobiographie et le récit un peu fantaisiste (ou bien l'auteure a réellement une vie rocambolesque, je n'ai pas bien compris). Je pensais sourire, voire même me marrer, mais au final je n'ai fait qu'esquisser un sourire et je n'ai pas trouvé le roman réellement drôle. Je m'étais peut-être méprise au final ...

Heureusement, ça se lit très vite car le livre est super court ... 128 pages pour mon édition poche, ça ne m'a pris qu'une paire d'heures et encore, c'est parce que j'ai fait des choses entre temps. le récit est hyper rythmé, les chapitres sont très courts et les pages se tournent rapidement.

J'ai par contre beaucoup aimé le fait que Guillemette le Vallon de la Ménodière (pfiout, ça prend plus de temps à écrire que Dupont !!) ne fasse aucun jugement de valeur lorsqu'elle parle des personnes qu'elle a rencontré, elle qui est fille de vicomte (ou comte ? je ne sais plus et je n'y connais tellement rien en matière de titre nobiliaire). C'est une lecture extrêmement légère qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais je suis tout de même contente d'être partie à la rencontre de Guillemette.

Lecture estivale, sans plus de prétention ...!
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Roman autobiographique où l'écrivain s'attache à décrire son quotidien dans une famille bourgeoise où il faut être parfait.
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