Lucie Léanne/5
1 notes
Résumé :
Ce roman de littérature moderne vous propose un voyage au c?ur de la folie grâce à l'aventure hors de l'ordinaire d'une jeune fille en hôpital psychiatrique. Vous y suivrez avec humour et tendresse la réalité quotidienne de patients internés, souvent drôles et touchants. Mais que peut-il bien se passer dans l'univers déjanté des malades imaginaires...
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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La Frontière de Lucie Léanne est un livre auto-édité et rien que pour cela déjà, bravo !!!
J'ai été très surprise par le format. Au début, je me suis dit mais je vais avoir du mal à le lire, mais au final, pas du tout. C'est même assez sympathique.
Le style de Lucie Léanne est poétique à souhait, un véritable enchantement des yeux de lire les lignes de ce livre, une myriade de description poétique, une foule de sentiments, un chemin vers la lumière.
Et quand on apprend qu'il y a un double sens aux mots, c'est encore plus intéressant, je vous invite à lire les études littéraires présentes sur le blog de Lucie Léanne.
Le sujet du livre n'est pas non simple, parler de la folie et des asiles psychiatriques est très difficile, encore de nos jours, alors c'est un beau challenge que d'écrire sur ce thème et de le faire aussi bien. L'univers psychiatrique est une véritable découverte et en effet cela pose aussi de nombreuses questions.
Les personnages sont attachants. Leurs « particularités » sont très bien expliquées. Il y a Miléna, l'héroïne du livre, celle qui nous parle, Sécotine, femme-enfant, Isabelle, qui se prend pour un écureuil ; Charlotte et son lustre ; Gérard et son obsession de la nudité.
Au début, j'ai voulu profiter lire chapitre par chapitre pour prendre le temps mais je n'ai pas pu résister et j'ai fini le livre d'une traite.
Un beau coup de coeur
Lien : http://les-livres-de-zelie.b..
J'ai été très surprise par le format. Au début, je me suis dit mais je vais avoir du mal à le lire, mais au final, pas du tout. C'est même assez sympathique.
Le style de Lucie Léanne est poétique à souhait, un véritable enchantement des yeux de lire les lignes de ce livre, une myriade de description poétique, une foule de sentiments, un chemin vers la lumière.
Et quand on apprend qu'il y a un double sens aux mots, c'est encore plus intéressant, je vous invite à lire les études littéraires présentes sur le blog de Lucie Léanne.
Le sujet du livre n'est pas non simple, parler de la folie et des asiles psychiatriques est très difficile, encore de nos jours, alors c'est un beau challenge que d'écrire sur ce thème et de le faire aussi bien. L'univers psychiatrique est une véritable découverte et en effet cela pose aussi de nombreuses questions.
Les personnages sont attachants. Leurs « particularités » sont très bien expliquées. Il y a Miléna, l'héroïne du livre, celle qui nous parle, Sécotine, femme-enfant, Isabelle, qui se prend pour un écureuil ; Charlotte et son lustre ; Gérard et son obsession de la nudité.
Au début, j'ai voulu profiter lire chapitre par chapitre pour prendre le temps mais je n'ai pas pu résister et j'ai fini le livre d'une traite.
Un beau coup de coeur
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Lucie mérite d'etre lue pour 3 raisons essentielles : 1 - Son talent ! 2 - Son manque de visibilité médiatique (mais le vent tourne). 3 - Son parcours atypique, un chemin de vie nébuleux qui la rend si attachante.
Citations et extraits (2)
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L'orage a éclaté dans ma tête ; violemment je la cogne contre le mur, dix fois, vingt fois. Les coups pareils à des éclairs, foudroient mon cerveau, mais je continu toujours, vociférant, implorant que quelqu'un vienne enfin m'aider.
Des phalènes dansent sous des lueurs huilées. Un crépuscule d’été doucement s’écroule puis se froisse comme une étoffe de soie. Les phalènes vibrent, palpitent ; leurs ailes caressent l’air tiède, les champs de blé, les pierres, la terre entière. Je cours dans cette blondeur, l’enroule autour de moi. Les phalènes me suivent, s’emmêlent à mes cheveux. En bas du chemin, la nuit est tombée ; elle a laissé un grand trou clair et de magnifiques étoiles. Surprise, je m’arrête, les ramasse : elles étincèlent ; leur lumière envoient des éclats blonds, très doux. Je souris : je suis dans l’incandescence de mes sept ans.
Des phalènes dansent sous des lueurs huilées. Un crépuscule d’été doucement s’écroule puis se froisse comme une étoffe de soie. Les phalènes vibrent, palpitent ; leurs ailes caressent l’air tiède, les champs de blé, les pierres, la terre entière. Je cours dans cette blondeur, l’enroule autour de moi. Les phalènes me suivent, s’emmêlent à mes cheveux. En bas du chemin, la nuit est tombée ; elle a laissé un grand trou clair et de magnifiques étoiles. Surprise, je m’arrête, les ramasse : elles étincèlent ; leur lumière envoient des éclats blonds, très doux. Je souris : je suis dans l’incandescence de mes sept ans.
Le couloir de l'hôpital s'allonge devant moi, nappé de brouillard, lugubre avec son linoléum gris. Il me donne la nausée : il est sans fin, jonché de douleurs qui se hérissent sous chacun de mes pas, de fourches féroces et de flammes.
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