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Critique de migdal


Testament de Maurice Leblanc, cet inédit a été découvert par Florence, sa petite fille, et publié en 2011, lors du soixante dixième anniversaire de la mort du père d'Arsène Lupin.

Ce tapuscrit n'a pas été totalement relu et corrigé par l'auteur et il est complété, en postface, par cinq pages où l'écrivain s'interroge : Qui est Arsène Lupin ? le romancier précise le contexte dans lequel est né le gentleman cambrioleur en 1906, lors du lancement de « Je sais tout », le mensuel de Pierre Lafitte, et avoue que le succès l'a condamné à écrire des suites et l'a emprisonné durant trente cinq ans en l'empêchant de publier des études de moeurs ou des aventures sentimentales comme il l'avait tenté avec un certain succès depuis 1890.

Jacques Dérouard, en préface, traite cette question avec moult détails passionnants qui illustrent les multiples talents de Maurice Leblanc, entré dans la postérité comme l'ombre d'Arsène Lupin, de la même façon que Sherlock Holmes efface les autres publications de Conan Doyle et que Maigret monopolise le souvenir de Simenon.

« Le dernier amour d'Arsène Lupin » mérite sa place dans la bibliothèque des amoureux du gentleman cambrioleur davantage pour cette préface et postface que pour son intrigue qui manque un peu de relief.

Mais voir notre amoureux se pencher sur le sort des enfants de Gennevilliers, et des « zones sensibles » est pour le moins louable et précurseur !
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