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Critique de migdal


Publié en 1923, ce recueil de huit nouvelles indépendantes s'insère au milieu des exploits d'Arsène Lupin, publiés entre 1905 et 1941, et met en scène le Price Rénine, chevalier servant de la gracieuse Hortense Daniels.

Ici, pas de gentleman cambrioleur, mais un aristocrate astucieux et amoureux, qui met son génie au servie de sa belle et résout huit énigmes inégales mais souvent passionnantes.

Ma préférée se déroule à Étretat, où vécut Maurice Leblanc, et voit «Thérèse et Germaine » se combattre lors du décès mystérieux de Monsieur d'Imbreval. Je ne suis peut-être pas tout à fait objectif, mais je considère que la Normandie est un écrin idéal pour les aventures contées par Maurice Leblanc (idem pour Michel Bussi) et que le sommet de son oeuvre est ici près de l'aiguille creuse.

Addictives sont aussi « La dame à la hache », « Au sommet de la tour » et « Au Dieu Mercure ».

Un ouvrage qui offre une agréable détente, dans un contexte postérieur à la Grande Guerre, qui tolère un certain « relâchement moral » comme l'illustre « Des pas sur la neige » en envisageant le divorce de Madame de Gorne et son remariage avec Jérôme Vignal…

Le lecteur est libre de penser que le Prince Rénine et Arsène Lupin sont une seule et même personne et que le romancier commençait à être prisonnier de son héros après plus de quinze années de vie commune. Ces huit nouvelles seraient assurément de bons scénarios pour une série TV …
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