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Critique de Vianna


Depuis La Fontaine, nous avons tous en tête le fragile roseau plus fort que le chêne.
Le roseau symbolise ici la fragilité de la condition humaine dans sa précarité et sa finitude, mais également celle de nos sociétés contemporaines. le souffle n'est autre que celui de l'esprit divin. Truffé de nombreuses références, écrivains, peintres, musiciens, l'ouvrage est dense et interroge notre sentiment de vulnérabilité sous de multiples angles .
Cet essai « christianiste » sur la fragilité s'appuie bien évidemment sur les saintes écritures pour lesquelles l'auteur fait preuve d'une grande connaissance en citant plusieurs passages mais également sur des écrivains tels que Henning Mankell ou Sylvie Germain . Construit comme une partition musicale, les chapitres alternent entre variations et intermèdes.
Face à la tentation de toute puissance de notre civilisation, mais aussi le manque de repères et de sens, Marc Leboucher fait appel à d'illustres figures telles que Mauriac ou Bach mais aussi de plus anonymes comme le père franciscain Eloi Leclerc déporté à Dachau.
Abordant beaucoup de thématiques, cette réflexion intellectuelle , philosophique et théologique mettant en lumière la question de la fragilité, m'a cependant laissé le sentiment de toujours rester en surface.
N'étant pas particulièrement sensible à une approche chrétienne, je dois avouer que ce souffle et ce roseau ne m'ont pas réellement transportée ….


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