Citations sur Les chroniques du Radch, tome 1 : La justice de l'anc.. (14)
Parlez et vous montrez à tous que vous avez une opinion. Taisez-vous et vous laissez croire que non seulement vous en possédez une, mais que vous la cachez.
Si tu dois commettre une telle folie, réserve ça pour un moment où ça changera quelque chose.
Elle changera d'avis avec le temps. Elles changeront toutes.
Et les mortes ?
Sont mortes. Il ne sert à rien de s'inquiéter pour elles.
Seuls sont rééduquées les criminels, ou les gens qui ne fonctionnent pas bien. Nul ne se soucie vraiment de ce qu'on peut penser du moment qu'on agit comme on est censé le faire.
La courtoisie, bien entendue, était de pure forme. On ne refusait pas les invitations de la Sécurité de la Station. Même si nous le tentions, il y avait des renforts dehors pour s'assurer de notre assentiment.
Il est facile de dire que, si vous aviez été là, vous auriez refusé, que vous auriez préféré mourir plutôt que de participer au massacre, mais tout semble bien différent quand c'est réel, quand vient le moment de choisir.
Si tout ce qui se passe est la volonté d'Ammaat, si rien ne peut se passer qui n'est pas déjà conçu par la Divinité, pourquoi se donner la peine de faire quoi que ce soit ?
Le pouvoir ne demande ni permission ni pardon.
- La question des genres est révélatrice, cependant. Seuls les Radchaaïs se trompent dans le genre des gens comme vous le faites.
- Je ne vois pas sous vos vêtements. Et même si je le pouvais, ce n'est pas toujours un indicateur fiable.
Et tu n'aimes pas que je le dise mais, la vérité, la voilà : le luxe s'obtient toujours aux dépens de quelqu'une d'autre. Un des nombreux avantages de la civilisation, c'est qu'en général on n'est pas obligé de voir ça, si on ne le souhaite pas. Tu es libre de profiter de ses avantages sans troubler ta conscience.