Je me suis lancé dans la lecture de ce livre les yeux fermés, suite à
la Bête en cage, le second roman de
Nicolas Leclerc. Je m'imaginais retrouver dans
le Manteau de neige, son premier livre, la même ambiance de polar jurassien.
Erreur…
Du roman policier réaliste, je suis passé à une histoire de médium et de fantômes. Pas une de ces histoires plan-plan ou second degré. Non…
Une histoire de possession, d'êtres de l'au-delà, de tragédie. le tout planté dans la neige d'une ferme d'altitude du Jura, avec l'Ancien tailladé un jour par sa femme neurasthénique depuis des dizaines d'années. Un réveil brutal suivi d'un nouveau départ dans le monde du néant pour la vieille femme et le début du combat de Katia, haptophobe (je vous laisse chercher dans le dictionnaire), qui se découvre hantée par la présence horrifique dans l'ombre de ce grand-père.
Oui, c'est du
Stephen King jurassien, mesdames, messieurs. du lourd.
J'ai moyennement adhéré au début, puis, petit à petit, la tragédie familiale avançant, la lecture s'est faite plus hâtive. Où allions nous ? le final est oppressant et… brillant.
Nicolas Leclerc m'a de nouveau convaincu.
En bonus, le choix musical de l'écrivain : du Christopher Young, un compositeur de musique de film sympathique en diable, mais grand spécialiste du film d'horreur et des ambiances gothiques. Tout à fait dans l'esprit de ce livre...
Bienvenu dans le Jura de
Nicolas Leclerc...