Citations sur Royal Saga, tome 2 : Captive-moi (41)
Alors que je me presse encore plus fort contre lui, il grogne :
- Je t'aime.
Ses mots sont un aphrodisiaque, l'affirmation que j'ai tant désirée, et je poursuis mes mouvements de haut en bas en ondulant des hanches. J'en veux plus. Je veux fusionner avec lui. Je veux que mon cops soit rivé au sien jusqu'à ce que plus rien ne puisse nous séparer.
- Je t'aime.
- J'ai essayé de m'en empêcher.
Ses mots lui échappent, incontrôlées. Icontrôlables. Il fouille mon visage à la recherche d'un pardon que je ne lui donnerai jamais, parce qu'il n'y a rien à pardonner.
- J'ai essayé de te protéger, mais j'en suis incapable. Je t'aime. Dieu me vienne en aide, je t'aime tellement.
- Je suis le seul homme qui te touchera à l'avenir, promet-il.
Plus aucune excuse n'est nécessaire. Plus aucun besoin de paroles. Tout est là. Je le connais - son corps, son esprit, son cœur - tout autant qu je me connais et lorsque je tombe dans le précipice, il me suit. Aucun d'entre nous ne lâche l'autre lorsque nous jouissons, nos chairs unies et nos âmes liées. Nous ne nous lâchons plus jamais.
Mon chou,
Une seule rose. Elégance et souffrance mêlées et unies dans la beauté. Elle m'a fait penser à nous.
Un jour viendra om ton seul travail sera de rester au lit avec moi toute la journée. En attendant ce jour, je veux m'assurer que tu saches que je pense à toi - ma langue sur ta chatte, ma bite confortablement installée en toi, l'expression de ton visage quand tu jouis.
Ce soir,
X.
- Clara, je...
Il ne termine pas sa phrase, son regard se fait triste.
J'arrête de respirer, comme si j'avais peur de l'effrayer s'il m'entendait soupirer.
- Je...
Mais il secoue la tête puis reprend :
- Il n'y a que toi. Il n'y aura jamais personne d'autre que toi. Tu es à moi, mais ne l'oublie pas, je suis à toi - tout ce que je peux te donner de moi t'appartient.
Je presse ma main contre ses cicatrices, regrettant presque de ne pas pouvoir les faire disparaitre.
- Je t'ai presque perdu.
- Tu ne m'as jamais perdu, murmure-t-il en resserrant son étreinte dans un geste protecteur.
- Non, dis-je entre deux sanglots. Avant. Cette nuit-là. Je ne t'aurais jamais connu...
- Chuuuut, ne parlons pas de nos erreurs passées.
Alors que je lutte pour reprednre mon souffle, il m'ordonne de parler :
- Dis-le.
- Je t'aime.
Je sais que tu ne lis pas ces letres. Sinon, tu serais déjà là. Combien de temps vas-tu résister, Clara ?
Tu es à moi. Il n'y a que toi. Pour l'éternité.
X.
On ne s'attendait ni lui ni moi à tomber amoureux.
A présent, nous nous sommes mutuellement détruits.