AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mezou


Mezou
08 décembre 2015
J'adore les livres sur la Première et la Seconde Guerre mondiale, je n'en avais pas lu depuis un moment, et donc ce livre tombait merveilleusement bien. le Souffle des Mots en parlait sur sa chaîne Youtube, elle m'avait donné très envie de le lire, surtout que j'ai adoré Mon père est parti à la guerre et le garçon en pyjama rayé de John Boyne. Je me suis dit que ce livre ne pouvait qu'être génial, et ça a été le cas.

J'ai déjà dit dans ma précédente chronique que je n'étais pas très fan des nouvelles, mais j'ai adoré toutes celles de ce recueil. le longueur des textes n'était vraiment pas un problème, les auteurs ont su me faire passer leurs messages, leurs émotions, parfois à travers quelques pages seulement. Ce qui devait être dit a été dit, sans être précipité, et je pense que c'est quelque chose de très compliqué qu'ils ont brillamment réussi. Toutes ces nouvelles étaient très émouvantes, très justes, très vraies, et j'avais souvent ce petit pincement au coeur en lisant. Car oui, des gens ont vécu des choses similaires. Et c'est horrible de poser le livre et de se le dire, de temps en temps.

Je suis tombée amoureuse d'une des nouvelles, Un Harlem Hellfigther et son cor de Tanya Lee Stone qui est vraiment magnifique. Toute l'histoire est écrite sous forme de poème, c'est très original mais aussi divinement beau. J'ai l'habitude de recopier ou de prendre en photo les citations que j'aime dans les livres, mais quand j'ai commencé à photographier des pages entières avec cette nouvelle-ci, je me suis dit que je devais arrêter. Je vous mets un petit extrait, mais tout le texte pourrait être cité : « Peut-être que faire quelque chose de soi, ça n'est // pas // juste garder le tempo // mais réaliser quelque chose de substantiel // quelque chose de risqué // quelque chose pour quoi on n'imaginait pas qu'on avait // du talent // les tripes // la folie // pour le faire avant // qu'on // le fasse. // Pas juste une chose // ni une fois // mais une suite solide de preuves qu'on est // plus qu'on le pensait // jusqu'à ce qu'on commence vraiment à croire // qu'on est capable de faire // tout. »

La plupart des nouvelles sont écrites du point de vue d'un enfant, une chose que j'aime beaucoup dans les histoires, surtout dans celles-ci où ils apportent la touche d'innocence dans un monde qui n'en a plus. Et même si c'est la guerre, tout n'est pas que noir, il y a dans toutes les nouvelles une petite note d'espoir.

Lien : http://mezouquilit.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}