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Citations sur The Agency, tome 2 : Le crime de l'horloge (12)

Mais le plus éprouvant dans la vie de Mark, ce n'était ni le travail, ni la crasse ni la faim. Ce que Mary trouvait exténuant, c'était l'impression que Mark ne s'en sortirait jamais, qu'il n'arriverait jamais à se reposer, ni à vivre correctement. Son maigre salaire lui permettait tout juste d'acheter assez de nourriture et de sommeil pour survivre. Il n'y avait pas la moindre chance et donc pas le moindre espoir que cela change ou qu'il puisse se reposer. [...] la moindre maladie, le moindre accident de travail s'avérait terrible - pas seulement pour le garçon en question, mais aussi pour sa famille élargie. C'était à cela qu'elle s'était sentie tenue également, quand elle était petite. En tant que jeune pickpocket, et, plus tard, cambrioleuse, elle avait tiré son argent de ce qu'elle pouvait grappiller et de rares aubaines. Ce qu'elle ne dépensait pas, elle risquait de se le faire voler à son tour. Et il fallait sans cesse qu'elle fasse profil bas, qu'elle garde secrète sa véritable identité. Etre toujours sur le qui-vive, toujours sur la défensive, était absolument épuisant.
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James avait à peine écouté les présentations: il ne quittait plus le « garçon » du regard. Il sentit le sol trembler sous ses pieds, petit tremblement de terre qui fit tressaillir toutes les fibres de son corps. Il ne pouvait plus détacher son regard de ces yeux. Aujourd’hui, ils étaient noisette, bien qu’il sache parfaitement qu’ils pouvaient se teinter de vert sous une certaine lumière. Ils étaient encadrés d’épais cils noirs, cils arqués et d’une crinière de cheveux noirs en bataille. Il lut sur son visage une expression de surprise et de désarroi qu’il reconnut immédiatement et sur laquelle il était impossible de se méprendre.
James pâlit et sentit tout son sang se précipiter dans ses orteils. Son estomac se souleva brusquement, sans que cela soit vraiment désagréable. Il resta un moment immobile également. Les expressions se succédaient sur son visage. Gêne. Panique. Et quelque chose d’autre…
- Vous!
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Les yeux de James se posèrent sur une silhouette qui remontait la rue en se traînant d’un pas mal assuré. Elle louvoyait bizarrement de réverbère en boîte aux lettres, avançant avec une prudence extrême, comme si elle avait peur de glisser et de tomber. Elle lui fut aussitôt viscéralement familière: la dernière personne qu’il s’attendait à voir dans un état pareil, mais la première qu’il reconnaîtrait n’importe où, dans n’importe quelle circonstance. Il frappa contre le toit de la voiture, deux coups francs, et celle-ci se mit à avancer au pas à côté de la forme titubante.
Mince. Assez sale. Des joues très roses.
James sourit. Il n’aurait pas rêvé meilleure diversion.
- Vous vous êtes perdue? lança-t-il à travers la fenêtre ouverte.

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-Mais vous venez de me dire comment agir.
-Je vous ai juste dit ce qu’il y avait de plus sensé à faire !
-Mais c’est précisément ça, le problème : vous me dites ce que je dois faire !
Est-ce qu’ils pouvaient se lancer dans une querelle d’amoureux alors qu’ils ne formaient pas vraiment un couple ? On aurait bien dit que oui.
[…]
-Et vous êtes ce que vous êtes !
-Ah oui ? Et je suis comment, je vous prie ? demanda-t-il, pris d’une colère froide.
-Un arrogant autoritaire qui a besoin de tout contrôler !
-Ce qui est toujours mieux qu’une arrogante aussi impulsive qu’irresponsable.

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"Taisez-vous, James
-Vous voyez quelque chose?
-Non, et je n'entends rien non plus!"
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"Vous voyez ces briques qui se décomposent? Vous pourriez les attaquer à la petite cuillère.
-On ne risque rien?
-Il y a peu de chances que ça s'écroule cette nuit.
-Comme c'est rassurant!"
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"Vous avez failli mourir juste pour avoir le plaisir de lui envoyer un coup de pied dans les...
-Non, protesta-t-elle en riant à son tour. J'ai mal calculé. Je pensais que j'étais plus près que ça du beffroi.
-Ah bon, tout va bien alors."
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-D’accord. Vous voulez connaître la véritable et humiliante raison pour laquelle j’ai besoin de me remettre à travailler avec vous ?
-Vous savez que vous êtes aussi très mauvaise pour ce qui est de flatter les gens ?
[…]
-Oh, allez, avouez-le : vous ne pouvez pas vous passer de moi. Vous ne pouvez pas survivre sans moi. Je suis votre plus grande – non, votre seule – chance de succès et de parfaite félicité.
-Si c’est ce que vous avez envie de vous raconter, grommela-t-elle.
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-Vous voulez venir avec moi?
-Dans votre chemise de nuit?demanda-t-elle en riant.
-Oh, vous n'en aurez pas besoin.
-Pardon?!
Elle se sentit rougir de la tête aux pieds.
-Oh, Miss Quinn... Vous avez l'esprit mal placé pour une jeune fille bien élevée.
-Vous devez être terriblement déçu.
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"Je vais bien.
-Ooooh...très convaincant.
-Je ne vais pas passer toute la journée à discuter dans une cahier d'escalier. Vous montez, oui ou non?"
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