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3,88

sur 253 notes
ouvrir son esprit c est vouloir comprendre
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ce témoignage est fort. Il permet de montrer que même en France, certaines traditions sont encore bien ancrées dans certaines familles.
Lien : http://un-livre-une-histoire..
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Un récit très émouvant, tout a été dit dans les critiques précédentes et je ne sait pas ce que je pourrait ajouter de plus à part que cette dame est tellement courageuse qu'elle doit rester un exemple pour beaucoup de jeunes filles qui sont malheureusement toujours dans cette situation...
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Chère Leila,

Par où commencer... ? A la lecture de votre roman « Mariée de force », je suis passée par plusieurs stades émotionnels : la compassion, la tristesse, la peur, l'effroi, et aussi la révolte. Beaucoup de questions s'enchaînaient, se mêlaient à mon abattement : comment peut-on vivre ainsi ? Cela existe-il ? En France ? C'était, et cela reste, l'incompréhension totale.
Comme vous le dîtes dans votre roman, je ne peux pas comprendre. Ou du moins, mon éducation de jeune « gauloise » ne me permet pas de comprendre. Et en effet je ne comprends pas. Je ne comprends pas cette « honte » qui plane sur toutes les jeunes filles, cette obsession de la virginité intacte, à une époque où la sexualité n'est [presque] plus pudique. Votre monde, ce monde inimaginable dans lequel vous avez grandi, me semble tout droit sorti du cosmos. Loin de la réalité. Loin du 21ème siècle.
Leila, vous semblez être une femme en manque d'amour, notamment d'amour paternel. Vous avez peur ; votre ancienne vous, décrite dans le livre, était noyée par la peur. Votre seul moyen de communication était alors la révolte : cigarettes, maquillage... puis très vite des choses bien pires : fugues, tentatives de suicide, et ce à plusieurs reprises. Des appels à l'aide désespérés, des cris amers dans le vide... Ce que vous avez vécu est innommable. Cette vie de dur labeur, en tant qu'esclave de vos DIX frères, tout ceci est inconcevable. Et pourtant...
En France, les femmes se battent pour l'égalité des sexes, au Maroc la femme est « inférieure ». Je ne peux m'imaginer à votre place, je ne peux même pas concevoir que cela puisse exister.
Votre roman est fort, puissant. Et en même temps plein d'émotions, de beauté, d'espoir, de votre personnalité propre en quelque sorte. Votre humanité, votre courage transpirent de ces pages. Car malgré tout, vous ne détestez pas votre famille, votre père. « Mon père reste mon père ». Et pour cause : il ne souhaitait que « votre bien ». Cependant cette notion de « bien » ne semble pas être la même que la mienne. Votre éducation, son éducation à lui, est à des années lumières de la mienne. Mais c'est « normal ». Les pères battent leurs filles, leur trouvent un mari, les casent dès que possible... pour leur bien.
J'ai beaucoup, vraiment beaucoup aimé la lecture de votre roman. Cela m'a beaucoup apporté, en tant que lectrice, mais aussi en tant que femme. J'espère sincèrement que votre combat ne s'arrêtera pas à l'écriture d'un livre. Votre combat devrait être entrepris par toutes les femmes, quelque soit leurs origines. Toutes les femmes qui souhaitent une vie plus libre, une vie faite de droits. Parce que vous le méritez. Votre parcours de vie a été semé d'embûches, de souffrances et de malheurs. Malgré tout, vous souriez, vous aimez la vie, vous la remerciez pour ce que vous avez, vous vous battez pour votre fils... C'est si incroyable ! Bravo à vous.
Merci pour cette lecture enrichissante, prenante, fascinante. Merci de vous battre encore et toujours.

- Séverine

Lien : http://s.ecriture.over-blog...
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Une histoire qui doit arriver bien plus souvent que nous ne le pensons..mais qui nous incite a quelques reflexions sur les differences d'education et les problemes psychologiques qui peuvent en resulter, meme si certains episodes nous paraissent irrealistes et d'un autre temps...ecriture simple, pour un temoignage parlant.
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On a fait pas mal de publicité pour ce livre. Celle dont je me souviens, est malheureusement très racoleuse. Elle passait à la radio. Un type à la voix très grave, dit: "Mariée de force!" sur un ton dramatique qui ne prend pas vraiment tant il est exagéré. Ensuite, il dit des phrases comme: "A vingt-et-un ans, Leïla a été donnée à un homme qui avait le double de son âge." Je ne suis pas contre la publicité qu'on pourrait faire à ce livre, mais la publicité trop racoleuse ne me plaît pas.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Cette histoire se lit comme un roman mais il s'agit bel et bien de la réalité. La souffrance et le mal être d'une fille dans une famille maghrébine. Qui croit que son père ne l'aime pas parce qu'il fait ce que ces ancêtres lui ont appris. L'horreur d'être mariée à quelqu'un que vous ne connaissez pas ou que vous n'aimez pas ! Et devoir subir une belle famille. Des rites ou des protocoles à observer. Ce livre donne la chair de poule ! On a envie de dire une seule chose : STOP ! Comment de nos jours peut-on encore subir cela ? Et comment La France peut laisser faire !
Cette histoire donne aussi l'espoir qu'un jour cela cesse et comme l'auteur le non-dit n'est plus lieu.
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