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Critique de philippedester


Ce livre est la preuve qu'il ne faut pas abandonner trop vite une lecture. J'ai eu du mal à y entrer et j'ai finalement beaucoup aimé.

J'ai été un peu perturbé par la façon qu'a choisi David Lelait pour raconter son histoire. La narratrice est, en effet, une maison, un procédé que j'ai déjà rencontré et qui ne me plait pas beaucoup.

Finalement, je trouve qu'il a bien choisi d'écrire cette histoire comme ça : la maison est le témoin muet de tout ce qui s'y passe. Elle raconte les faits comme ils se sont passés sans intervenir.

J'ajouterai que j'adore l'écriture de cet auteur, une écriture tout en délicatesse, je dirais.

David Lelait nous raconte l'histoire de l'Argentine vue par les yeux de la maison (oui, les maisons ont des yeux, n'ont-elles pas des fenêtres ouvertes sur le monde?) et à travers l'histoire d'une femme, Soledad Salvador, sa propriétaire.

Soledad a tout quitté lorsque son "copain" l'a quittée parce qu'elle était enceinte pour se rendre à Buenos Aires. Avec l'argent qu'il lui a donné pour faire passer le gosse et disparaitre, elle se rend à Buenos Aires où elle achète cette fameuse maison.

Sa seule raison de vivre sera sa fille qu'elle vénère et puis les locataires des chambres qu'elle loue. Elle ne le sait pas, mais un jour elle fait rentrer le diable dans sa maison...

Quelques chapitres emmènent le lecteur au XVIe siècle lorsque les Espagnols ont débarqué en Argentine, mais la plupart se passe dans la seconde moitié du XXè siècle où on croise Juan Peron et sa femme, Evita.

Dans les années 70, des jeunes disparaissent, des enfants sont enlevés et confiés aux bourreaux de leurs parents. C'est là que nous emmène l'auteur pour que jaillisse la vérité...
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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