Citations sur Le nouveau voyage d'Hector : A la poursuite du temps .. (18)
- En général, quelles sont les questions qu'ils se posent, les philosophes?
- D'abord, ils essaient de définir le temps. Et ce n'est pas facile, parce que le temps, on ne peut pas le voir, on ne peut pas le toucher. En même, on ne peut pas en sortir.
Longtemps, quand on est jeune, on se dit que la vie va vraiment commencer un peu plus tard, et puis un jour, on s'aperçoit que ce " plus tard ", c'est déjà le passé.
Le futur est toujours déterminé par le présent. Le problème, c'est qu'on ne connaît pas assez tout le présent pour prévoir tout le futur.
Cela lui donna une idée pour les maisons de retraite et pour tous les patients dans les hôpitaux : toujours accrocher au mur de leur chambre quelques photos du temps où ils étaient jeunes, pour que les gens comprennent bien qui ils étaient vraiment.
Comme toutes les fois qu’il commençait à réfléchir sans trouver de solution, Hector avait toujours la même envie : partir en voyage.
Si vous ne croyez pas au bon dieu, imaginez que vous y croyez. Si vous y croyez, imaginez que vous n’y croyez plus. Observez l’effet sur votre vision du temps qui passe.
Etre triste, c’est le signe que l’on n’a pas bien compris la vie (citation à rapprocher de celle de Spinoza : « Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester mais comprendre »
Comme les psychiatres le savent bien, entre savoir et sentir, c'est sentir qui est important.
Le problème avec les rêves, c'est qu'on ne sait jamais si c'est juste le cerveau qui mouline n'importe quoi avec des bouts de souvenir pour s'occuper un peu, ou si, au contraire, il travaille à fabriquer une histoire qui a vraiment du sens.
Etre triste, c'était le signe qu'on n'avait pas bien compris la vie.