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Critique de bdelhausse
J'ai pris du plaisir aux 10 premières pages. L'entrée en matière est directe, rapide, me découpage est lumineux, et il renforce la lecture. Ce n'est pas si fréquent chez Leloup. OK, on brasse pas mal de gens, mais tout cela est vif. Les dialogues ne sont pas trop redondants ni poussifs, comme c'est souvent le cas (à mon avis).
Ensuite, Leloup "déroule" son histoire alambiquée et un peu tortueuse chez les Vinéens. On est loin de l'électronicienne des débuts. Clairement. D'ailleurs, niveau dessin, tout le monde est mince, voire maigre. Les corps sont androgynes. Au niveau des visages idem. Aucune différence d'âge visible entre Pol et Emilia. Ou avec Yoko. Tout est lisse et (parfois) insipide, inodore et incolore chez Leloup. Cela dit, dans ce tome, on retrouve un souffle épique avec la menace qui plane sur la terre. Menace vinéenne, bien sûr. On retrouve la rhétorique déjà vue dans les précédents tomes impliquant les Vinéens. Il est tout à fait incroyable que ce peuple (finalement) belliqueux et techniquement plus évolué n'ait pas envahi la terre et se soit contenté de squatter des grottes.
On a une incursion de Leloup dans la génétique et l'ADN avec cette notion de "biocompatibilité". Hélas, comme c'est le cas de plus en plus souvent, Leloup ne maîtrise pas, ou ne cherche pas à maîtriser et revient à ses habituels ressorts d'aventure: un méchant, des gentilles, et hop ! on est au terme d'un épisode qui m'a semblé de meilleure facture que les derniers.
A plusieurs reprises, cependant, le dessin est moins convaincant. Longueur de bras, positions des corps... j'ai tiqué à plusieurs reprises.
Ensuite, Leloup "déroule" son histoire alambiquée et un peu tortueuse chez les Vinéens. On est loin de l'électronicienne des débuts. Clairement. D'ailleurs, niveau dessin, tout le monde est mince, voire maigre. Les corps sont androgynes. Au niveau des visages idem. Aucune différence d'âge visible entre Pol et Emilia. Ou avec Yoko. Tout est lisse et (parfois) insipide, inodore et incolore chez Leloup. Cela dit, dans ce tome, on retrouve un souffle épique avec la menace qui plane sur la terre. Menace vinéenne, bien sûr. On retrouve la rhétorique déjà vue dans les précédents tomes impliquant les Vinéens. Il est tout à fait incroyable que ce peuple (finalement) belliqueux et techniquement plus évolué n'ait pas envahi la terre et se soit contenté de squatter des grottes.
On a une incursion de Leloup dans la génétique et l'ADN avec cette notion de "biocompatibilité". Hélas, comme c'est le cas de plus en plus souvent, Leloup ne maîtrise pas, ou ne cherche pas à maîtriser et revient à ses habituels ressorts d'aventure: un méchant, des gentilles, et hop ! on est au terme d'un épisode qui m'a semblé de meilleure facture que les derniers.
A plusieurs reprises, cependant, le dessin est moins convaincant. Longueur de bras, positions des corps... j'ai tiqué à plusieurs reprises.
