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Critique de sweetie
Depuis Cadres noirs et, bien sûr, Au revoir là-haut, je n'hésite pas devant un roman de Pierre Lemaître. Deuxième opus de son prix Goncourt 2013, Couleurs de l'incendie se concentre sur la riche famille Péricourt (le père et surtout la fille, Madeleine) et se situe quelques années avant le krach boursier de 1929. Une histoire de vengeance longtemps mijotée, agrémentée d'incursions dans la politique française de l'époque et la montée du nazisme en Allemagne. Tout y était pour savourer un bon moment de lecture, mais pourtant, le soufflé n'a pas levé. La première partie servant à mettre la table s'avère lente et pesante et la suite se déroule beaucoup trop rapidement pour qu'on puisse s'attacher aux personnages et à leurs motivations. Un peu décevant compte tenu de la richesse du premier tome.
