Découvert grâce à l'opération masse critique de janvier, "
Qui vive" est un premier roman singulier. On est d'abord séduit par l'écriture sophistiquée de
Colin Lemoine entre vocabulaire recherché et temps de conjugaison que l'on croyait disparus. On plonge dans le récit de l'adulte puis rapidement de l'adolescent pour partir à la rencontre d'Alain, ami défunt de la famille. Description des liens entre le défunt et les parents de l'adolescent, description de rôle de mentor du défunt pour l'adolescent. Interrogations sur la mémoire, le devoir de mémoire, la construction du jeune adulte avec pour fil conducteur la voiture verte offerte des années plutôt par le défunt au narrateur. 20 courts chapitres aux titres nominatifs qui au final me laissent perplexe. L'écriture qui m'a ravi au début m'épuise au tiers du livre. La multiplication des figures de style et l'absence de rythme ont rendu cette lecture pénible.
Les critiques présentent sur le site donnent une assez bonne image de ce premier roman, soit on aime, soit on est déçu. Pour ma part, je suis sans doute passée à côté.