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Magnifique roman sur la mémoire et la réalisation de soi au travers d'un texte pour Alain (Mentor, modèle, ami défunt de son père) dans un style littéraire plus que parfait. A découvrir absolument.
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Livre magistral.
Lien : http://www.lelitteraire.com/..
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Un jeune homme observe le monde des adultes et prend parti ainsi pour un art de vivre.
Ce livre m'a touchée par sa délicatesse.
Le mot est placé juste là où il faut.
Une écriture recherchée et précise. On attend la suite.
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Un très beau roman, à la fois atypique dans sa forme et très maîtrisé dans son style. Je l'ai dévoré en quelques heures et le souvenir de son personnage principal a continué de m'habiter longtemps après l'avoir terminé.
Un livre sensible et bouleversant.
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Découvert grâce à l'opération masse critique de janvier, "Qui vive" est un premier roman singulier. On est d'abord séduit par l'écriture sophistiquée de Colin Lemoine entre vocabulaire recherché et temps de conjugaison que l'on croyait disparus. On plonge dans le récit de l'adulte puis rapidement de l'adolescent pour partir à la rencontre d'Alain, ami défunt de la famille. Description des liens entre le défunt et les parents de l'adolescent, description de rôle de mentor du défunt pour l'adolescent. Interrogations sur la mémoire, le devoir de mémoire, la construction du jeune adulte avec pour fil conducteur la voiture verte offerte des années plutôt par le défunt au narrateur. 20 courts chapitres aux titres nominatifs qui au final me laissent perplexe. L'écriture qui m'a ravi au début m'épuise au tiers du livre. La multiplication des figures de style et l'absence de rythme ont rendu cette lecture pénible.
Les critiques présentent sur le site donnent une assez bonne image de ce premier roman, soit on aime, soit on est déçu. Pour ma part, je suis sans doute passée à côté.
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Suite à l'article dans Le Figaro littéraire j'ai fait la découverte de ce premier roman de Colin Lemoine.
Un chef d'oeuvre à lire absolument !
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J'ai ouvert ce premier roman par curiosité sous la foi de son seul titre "Qui vive".
Ce premier ouvrage est, à mon avis, l'oeuvre d'un écrivain confirmé...
Impressionnant !
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Les premières pages m'ont laissée perplexe, interloquée par l'utilisation d'une syntaxe et d'une temporalité sophistiquées que l'on ne trouve plus guère dans les romans contemporains. Cette écriture académique, au fil de ma lecture, allait-elle me faire pénétrer dans un pur exercice de style, brillant mais sans chair et sans émotion autre que celle du beau langage ? Ce piège du style uniquement tourné vers le jeu langagier, Colin Lemoine le déjoue en s'en jouant et en se plaçant dans la filiation de Georges Pérec qui sut faire de la langue et de l'écriture à contraintes, un matériau ludique aux inépuisables possibilités signifiantes. Et, une fois "Qui vive" refermé, je reste pantoise face à l'immense champ d'interprétations, de questions et de réflexions que remue ce roman d'une précieuse élégance.
Disparition, sentiment de perte et paradoxes mémoriels constituent la charpente thématique du récit, adressé à Alain, mort depuis une quinzaine d'années, qui fut le meilleur ami du père du narrateur. Là où Pérec tentait "l'épuisement d'un lieu parisien", l'auteur, dans cette forme de prosopopée, utilise souvenirs d'enfance et d'adolescence, hypothèses, interprétations et sensations, pour dresser un portrait complet d'Alain, le personnage disparu.
Mais nous restons là dans le domaine de la forme et ce serait bien réducteur de n'envisager que cette facette, déjà extrêmement stimulante. Car à cette description totale d'un homme qu'il n'a finalement connu que par procuration, en quelque sorte, le narrateur entremêle d'autres portraits : celui de son père, de sa mère, et enfin, par petites touches précaires, le sien propre, à ses différents âges. Ce-faisant, c'est la matière de la mémoire dont il décortique la consistance, les combinaisons et les paradoxes. Une mémoire et des souvenirs qui ne peuvent prendre sens que par un travail similaire sur la langue. Les glissements sémantiques et phonétiques accompagnent la reconstruction des souvenirs et donnent un effet mouvant d'incertitude que l'emploi des valeurs du subjonctif amplifie encore.
Bien loin d'être alambiquée, désuète ou abstraite, la narration exploite les ressources de la langue avec fluidité et limpidité et fait ainsi naître une émotion poignante, où se mêlent la mélancolique prise de conscience d'un temps éphémère, la douleur de la perte irrémédiable, l'impossible retour vers l'enfance et les liens mystérieux de l'amitié. le traitement de ces thèmes passe par la recherche inlassable du mot juste, de l'expression qui traduira au plus près la pensée du narrateur et cette quête métalinguistique qui apparaît dans le texte nous donne l'impression que le travail d'écriture s'effectue, sans affectation, ni pédantisme, sous nos yeux. L'effet en est très troublant et touchant comme si l'on assistait à une naissance, comme si, après une longue gestation, la personnalité d'Alain continuait d'alimenter, non seulement le récit mais aussi l'écriture.
Je ne fais là qu'aborder quelques interprétations possibles de ce roman étonnant, tant il me semble qu'une seule lecture ne peut en épuiser le sens. "Qui vive" est, pour moi, une oeuvre inspirante, atemporelle, qui renie toute facilité, en particulier d'écriture et de lecture, et qui, par l'exigence dont elle fait preuve, par son retour aux véritables enjeux et interactions de la langue et de la littérature, continue de m'interroger et de me bousculer dans ma routine de lectrice. Un roman qui suscite de multiples bouleversements !
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Un livre intimiste puissant et surprenant... magnifiquement écrit . À lire de toute urgence... 130 pages éclatantes
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J'ai acheté ce livre après avoir lu la critique élogieuse parue dans Le Figaro Littéraire .
C'est un roman qui m'a impressionné tant par sa composition que par la maîtrise de son
style. le personnage central d'Alain est une magnifique figure littéraire et j'ai souvent été
très ému en suivant cette quête sensible de la mémoire et la densité de la réflexion sur ce qui
nous fait vivre. Une quête inlassable servie par une écriture vibrante. de nombreux
passages résonnent encore en moi. À découvrir sans a priori...
pour moi, la belle surprise de la rentrée littéraire !
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