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Petit éditeur, autrice inconnue, bref, de grande chance pour que ce soit de la merde.
Mais allons voir de ce pas si les préjugés ont un fond de vérité...

Fichu progrès technologique : être des précurseurs, les premiers à sortir du système solaire vers une exoplanète et à l'arrivée, voir que l'on s'est fait doubler par un vaisseau parti des dizaines d'années plus tard ! Conflit de pouvoir à prévoir, ainsi qu'une cohabitation difficile du fait des quelques générations d'écarts et du progrès technologique.

L'autrice nous immerge peu a peu sur cette planète baignée par le soleil d'Hélios et on suit les pas de quelques groupes, les retardataires (les Anciens), les premiers (les Augmentés) ainsi qu'un groupe de colons qui a été confiné du fait de son exposition à un pathogène inconnu (les Tanissiens).
Assez classique, on découvre peu à peu les tenants et les aboutissants de l'histoire : secret, conflit de pouvoir et tout le toutim. Mais l'autrice sait bien mener sa barque et j'ai été pris dans l'histoire.

Cerise sur le gâteau, la seconde partie nous offre un second souffle et les aventures repartent de plus belle. Entre les formes de vie alien dont on ne connait pas le but, un peu de cyberpunk avec des hommes augmentés, les éléments SF sont bien utilisés. Bref, cette histoire est crédible et terriblement entrainante.
J'ai bien aimé cette relation alien/homme, avec en creux cette question : somme nous prêt à abandonner une partie de notre humanité pour vivre en osmose avec la planète ? Un petit message écologique bienvenue. Autre chose que j'ai apprécié, il n'y a pas que des Blancs et en creux nous avons toute une problématique autour du racisme et de la tolérance. Et cette planète, Gliese 581 c existe vraiment, c'est la première exoplanète dans une zone habitable découverte par l'équipe de Michel Mayor !
Il y a bien une ou deux facilités, une histoire d'amour pas forcément nécessaire, mais qui nous donnera une partie de jambe en l'air à 4 : deux humains et deux aliens ! Ça change un peu dirons nous...
J'ai aussi trouvé la fin légèrement brouillonne, qui manquait d'explication scientifique pour tout à fait me convenir.

C'est typiquement de la lecture plaisir, sans surenchère, comme pour Romain Benassaya et ses Pyramides.
J'avais interviewé l'autrice récemment sans connaitre ses écrits. le résumé, et surtout son "une jeune télépathe au lourd secret, qui devra se battre pour survivre." n'avait rien pour me rassurer sur ce premier roman mais je l'ai acheté pour la remercier d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. Et au final, plus j'avançais dans ma lecture, plus je pestais contre le sommeil, le boulot, m'empêchant de lire un chapitre supplémentaire.

Lu en numérique, avec une légère ombre au tableau pour faire le casse couille : les lettrines décalent légèrement le texte au début de chaque chapitre. Rien de rédhibitoire. Et petit bonus, nous avons le droit à quelques croquis !
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Un auteur est avant tout un lecteur. Dans un premier roman, longtemps mûri et travaillé, il est naturel de retrouver un reflet des univers qui ont imprégné son imagination, sublimé par le bonheur d'avoir à créer sa propre histoire, de s'immerger dans l'équipée qui, finalement, manquait. Lorsque c'est réussi, on pénètre dans ce nouveau monde, offert avec sa propre réalité et dont on peut ressentir le plaisir de la genèse. Sous la lumière d'Hélios en est un bon exemple, où Dominique Lémuri nous entraîne dans un planet opera convaincant. le thème de la planète à coloniser se déploie pour ajouter un opus original à l'éternelle conquête de l'espace.
C'est avant tout le parcours de l'héroïne principale, Clara, une jeune télépathe. Avec elle, et un bon nombre d'autres personnages à la psychologie riche et pas trop manichéenne (il y a une explication même aux forfaitures des pires individus), on découvre les difficultés d'adaptation de la vie humaine sur Eltanis, alors que deux expéditions s'y sont succédé, la deuxième arrivée étant partie la première. Cette particularité met en opposition plusieurs types de sociétés, car il faut aussi des dissidents à tout système de contraintes sociales. À cela, il convient d'ajouter les formes de vie originelles de la planète, dont le mystérieux Vood. du mystère, il n'en manque pas dans cette fiction teintée de chamanisme qui m'a fait parfois penser, de par la touche féminine, à de la Science-Fantasy, telle celle du cycle de Ténébreuse, de Marion Zimmer Bradley. Juste un peu car on se situe là dans une oeuvre de vraie SF, avec action et rebondissements, sur un rythme maîtrisé. L'écriture est simple et efficace, sans relief particulier, mais il y a tant de bonnes trouvailles (mention spéciale aux tattoos d'humeur !) que l'auteur y introduit sa touche personnelle avec brio. de plus, sur la fin, le récit élargit ses possibilités sur une ouverture métaphysique et prend ainsi une hauteur qui dépasse le simple roman d'aventure. Des considérations sur l'écologie, la nécessité de l'entraide et l'acceptation des différences humanisent encore cette belle leçon de survie en milieu inconnu.
Pour passer un très agréable moment de lecture, que l'on soit adepte de SF ou pas, mais à condition d'aimer le suspense, Sous la lumière d'Hélios est vraiment l'ouvrage à se procurer.
Critique parue dans Gandahar n°27
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J'ai passé un chouette moment dans la compagnie de Clara, sur Eltanis, la planète baignée par la lumière rouge d'Hélios.
L'énorme point fort du roman à mes yeux, en tout cas ce que j'ai adoré : la réflexion qu'inspire la rencontre d'êtres humains augmentés et non augmentés et celle d'une entité extra-terrestre. Cette dernière propose une symbiose aux êtres humains. Mais, mal comprise (ou tout simplement rejetée, car crainte dès le premier contact), celle-ci apparaît comme un parasitisme... Quel travail de tolérance faudra-t-il faire pour parvenir ou non à une possibilité de vivre ensemble sur la nouvelle planète des réfugié.e.s venu.e.s de Terre ?
Une belle lecture de SF qui a fait parfaitement le job du genre pour moi : me donner à réfléchir sur nos sociétés et notre avenir tout en fournissant un grand plaisir de lecture.
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Pour avoir voulu sauver sa mère des hommes venus racketter ses parents, Clara est devenue une cible mouvante. Sa seule façon de survivre est de quitter la Terre avec un premier contingent de colons. Plus que le fait de rendre service aux parents de la jeune fille, qui ont travaillé pour la mission spatiale, ce sont les nanoéléments de Clara qui en font une recrue de choix et lui assurent une place à bord. Elle embarque donc, sans savoir si cela sauvera ses parents, pour se réveiller trois siècles plus tard dans un système solaire étranger et découvrir que d'autres colons, partis plus tard, ont profité d'avancées technologiques qui leur ont permis d'arriver plus vite et de fonder une société dans laquelle il va falloir se fondre.
J'ai l'impression de n'avoir plus lu de planet opera depuis très longtemps et renouer avec le genre par le biais de ce roman, autant récit d'aventures que de science fiction, fut un plaisir. Sous la lumière d'Hélios conte à la fois l'histoire d'une femme qui se construit malgré les traumatismes et celle d'une humanité déracinée qui cherche sa place sur une nouvelle planète. Plus qu'un récit de colonisation, c'est un roman d‘apprentissage.

La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
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Cela faisait quelque temps – deux ans pour être plus précis – que je n'avais pas avalé de « pavé littéraire ». Avec ses quatre cents pages de texte, « Sous la lumière d'Hélios » forme un bel objet par son poids et sa taille.
Et, du coup, il y a toujours une certaine appréhension à pénétrer dans un tel roman, d'autant qu'il s'agit là du premier de l'autrice et qu'à part, quelques privilégié.e.s, nul.le ne l'avait encore lu et n'avait émis quelque commentaire que ce soit au moment où je l'ai pris durant le Salon des Aventuriales. Mais, voilà, voilà, entre curiosités et le fait de connaître ladite autrice…
1 – L'histoire telle que je l'ai perçue
Celle-ci démarre sur la base de deux personnages bien particuliers. Il y a d'abord Clara McQueen, jeune orpheline, débarque sur Eltanis, installée au tout dernier moment sur le « Rêve de Cassiopée » – à bord duquel elle ne connaît pratiquement personne – un vaisseau terrien qui s'était élancé vers cette étrange planète. Ensuite, apparaît Yul Pehlivan, lieutenant et ancien commando, qui possède au lourd passé militaire et dont l'enfance a bien des points communs avec Clara. Tous deux vont se retrouver réunis lors de la sortie de biostase de la jeune femme, une « sieste » qui aura duré ces longues années de voyage. Et ce rapprochement est dû au fait que, modifiés, ils sont devenus télépathes… une capacité que Clara n'a jamais appris à maîtriser.
Mais, à peine installés sur Eltanis, nos deux héros seront englués dans les filets de plusieurs « conflits » et les batailles vont être rudes, tant mentalement que physiquement.
Le premier de ces clients tient plus de la tension que de la guerre, une tension due, entre autres, aux différences historiques et techniques entre les Augmentés et les Anciens. Les premiers sont utilisateurs et possesseurs de technologies plus récentes de la Terre ; partis après ces Anciens, ils sont arrivés avant eux et ont commencé à coloniser un petit « bout » de la planète depuis trente ans. Les seconds, à bord du « Rêve de Cassiopée », tombent de fort haut en découvrant qu'ils ont été précédés et qu'ils se retrouvent dépendant de ces Augmentés.
Deuxième conflit, plus complexe, celui des Augmentés avec les Tanissiens qui ont rencontré ce fameux Vood indiqué dans l'accroche du 4e de couverture.
Quant à troisième, lié au passé de la planète autant qu'au Vood, il est le plus dramatique et ne révélera que tardivement.
2 – Ressenti
Voilà clairement un récit qui touche trois domaines. En premier, la science-fiction bien évidemment, mais aussi l'aventure ; c'est franchement un roman comme j'en dévorais gamin et ado. Il commence à pleine puissance [Clara manie les poignards de jets avec une méchante dextérité et précision], dispose de personnages forts et hauts en couleur, jusque dans la dizaine de « rôles secondaires » [N'Diaye et Llo ne sont pas sans ressources, par exemple] et on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer. Même si l'autrice m'a annoncé qu'elle avait prévu des pauses pour ménager le lecteur, je constate qu'elle ne fait que nous laisser avaler une goulée d'air avant de nous replonger aussi dans la vague suivante.
J'ai écrit trois domaines. le dernier est celui de la magie. Parce que le Vood – ainsi que quelques autres petites « choses » que je ne dévoilerai pas et qui surviennent vers la fin – tiennent de l'irrationnel et du magique. Chacune de ces particularités vient imprégner les facettes « technologiques » de « connaissances scientifiques éthérées ».
Le trio fonctionne bien et c'est agréable, tant à lire qu'à imaginer – les tatoos d'humeur ajoutant une touche poétique à l'aventure.
Plusieurs scènes m'ont agréablement rappelé le « Cycle des Inhibiteurs » d'Alastair Reynold, sans le côté hard-SF qui lui est propre.
3 – Petits bémols
Ceci dit, j'ai quelques légers bémols.
D'abord de minuscules incohérences, çà et là (et j'insiste sur le « minuscule »). J'ai noté à la fin quelques contacts physiques avec une personne considérée comme contaminée (main sur l'épaule ou autre). Heureusement, l'écriture est fluide, l'histoire prenante et les événements intrigants, ce qui fait qu'on ne s'attarde même pas à cela.
Ensuite, il reste pas mal de questions ou d'étonnements. Ainsi, en lisant une simple référence à un rover martien, je me suis interrogé « Tiens ! Mars seront donc colonisée ? ». Bingo ! Quelques chapitres passent et, soudain, ceci est avéré. Mais alors pourquoi les Terriens qui m'ont l'air bien empêtrés dans les « emm… » jusqu'au cou – comme aujourd'hui hélas – envoient-ils quelques pauvres milliers de personnes si loin ? En plus, ces bougres-là récidivent quelques années plus tard. Pourquoi expédier ce beau monde sur une planète quand même sacrément peu sympa – bon, reconnaissons qu'à distance ce n'est pas facile à savoir, n'est-ce pas ?
Là encore, pas de souci, durant la lecture, mais les questions demeurent dans ma petite tête. Comme celle de se demander pourquoi les enfants Tanissiens existent et sont évoqués, mais pas ceux des Augmentés.
Heureusement ce ne sont que broutilles qui ne gênent en rien et qu'on excuse aussitôt pour ce premier roman.
Le seul hic pour moi sera ces quelques pages de récit éthéré et médusien, et ce uniquement parce que ce n'est pas mon trip. J'avais déjà fait la grimace à ce genre de choses dans un film célèbre et très musicalisé d'un certain Kubrick.
Euh, mais pourquoi évoquer tout ça si ce sont des peccadilles ? Parce qu'elles ajoutent un petit quelque chose à l'histoire et qu'elles laissent comprendre que le prochain roman de l'autrice risque d'être encore plus génial en les améliorant.
4 – Au final
Au final, au final…
C'est une histoire terrible car lue en trois jours. C'est un roman agréable, mouvementé, avec des persos très riches – et une héroïne digne héritière de certaines autres – autant qu'un monde complètement déjanté quand même, mais fort bien décrit et intrigant, avec une flore et une faune à la fois dangereuse et poétique. Les organisations et modes de vie des groupes « locaux » présentés le sont fort bien – on ne reste pas trop sur sa faim – et les événements s'enchaînent sans temps mort. le grand plus est que tout cela est teinté de questionnements sociétaux et humains, que ce soit nos rapports avec la technologie de plus en plus folle que nous utilisons ou utiliserons, que ce soit nos rapports entre nous, humains, aussi bien qu'avec la nature et son équilibre, mais aussi bien d'autres que je laisse appréhender.
Bref, c'est bien écrit, entraînant, émotionnellement fort – on est vraiment aux côtés de Clara – et très addictif – nooon, je n'ai pas peur de le préciser, parce que certains romans me tombent des mains et que, là, hormis l'épisode éthéré, je n'ai pas sauté un seul mot.
Étant auteur avant d'être blogueur, je ne chronique qu'assez peu de livres et je ne le fais que sur ceux qui m'ont réellement plu et dont j'ai su parler. Et là, c'est boum-boom-coup-de-coeur, parce qu'il s'y trouve tous les ingrédients de ce que j'aime lire.
5 – le bonus
Outre cette aventure endiablée, on a droit à des illustrations intérieures de Jean-Mathias Xavier qui est plus que doué pour présenter des personnages et leur donner vie, avec des visages détaillés et expressifs. Chacune des 4 parties est ainsi précédée d'un des acteurs majeurs et le tout se termine sur un porte-folio de 17 graphiques dont 9 portraits, chacun étant bien sûr nommé.
Ce qui me fait dire que c'est là un bel ouvrage à lire, mais aussi à offrir.
Et que je n'avais pas été enthousiasmé ainsi depuis pas mal de temps.

Lien : https://jcgapdy.blogspot.com..
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Sous la lumière d'Hélios est un roman de SF, catégorie planet-opera, dans la plus pure tradition du genre. Ce n'est pas vraiment mon genre de prédilection à la base, mais je me suis malgré tout lancée dans la lecture de ce pavé sans trop savoir où j'allais.
En surface, c'est un roman d'aventures sur une planète lointaine, nouvel Eldorado de l'humanité, où se côtoient avec plus ou moins de bonheur des anciens colons, de nouveaux arrivants, des malades d'un virus inconnu, quelques renégats et... des formes de vie dont je ne dirai rien. Dominique Lemuri construit une intrigue solide et cohérente aussi bien scientifiquement que littérairement. Elle coche sans hésiter toutes les cases nécessaires pour livrer un roman immersif et haletant, sur un rythme qui ne faiblit pas (rien que la scène d'ouverture vaut le déplacement !).
Mais elle va aussi beaucoup plus loin, en abordant nombre de thématiques qui s'entremêlent avec habileté : écologie, racisme, ostracisme, IA, humains augmentés, irresponsabilité de l'Homme envers ses lieux de vie... Cette histoire loin dans le futur et l'espace envoie chez le lecteur des résonances sur le présent ici-bas, sur cette bonne vieille Terre et nous tend un miroir peu élogieux de notre société. Elle en profite également pour semer quelques questions ici et là, sur la validité au long terme d'une humanité augmentée, des risques et profits de tels procédés.
Sa plume est belle, sachant passer sans problème d'une certaine poésie au tranchant acéré du couteau lorsque l'intrigue l'exige, sans jamais céder à la facilité d'effets narratifs vus et revus.
Une réussite telle qu'on ne voit pas filer les pages !
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Un roman d'aventure sur une planète lointaine, des personnages attachants, un environnement intrigant, avec des créatures qui le sont tout autant... Dominique Lémuri nous emmène en voyage à l'autre bout de l'univers et fait se confronter plusieurs "générations" d'humains sur Eltanis, une nouvelle Terre déjà habitée par le "Vood"... Je ne veux pas en dire trop afin de ne pas dévoiler l'intrigue, si ce n'est que l'ensemble est bien ficelé et se lit d'une traite. En plus, la maison d'édition a fait appel à un illustrateur, donnant encore plus d'existence aux personnages principaux et à certains décors.
L'ensemble donne envie d'y retourner !!
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Sous la lumière d'Hélios est le premier roman de Dominique Lémuri. Et quel roman ! Cela faisait longtemps que je suivais de loin les péripéties de l'autrice autour de la rédaction de ce texte. J'étais certaine que j'allais apprécier sa prose, une fois son livre paru. Et je ne me suis pas trompée !

Nous suivons Clara MacQueen, jeune télépathe au passé tragique, qui vient tout juste de s'éveiller d'hibernation. Elle est à bord d'un vaisseau spatial, parti coloniser Eltanis, une planète habitable. Mais quand le vaisseau, commandé par Suria N'Diaye, approche de la planète, les futurs colons découvrent que, quelques années après leur départ, un bond technologique de l'Humanité a permis l'envoi de colons. Colons dont la technologie de déplacement, plus rapide, sont arrivés une trentaine d'années avant eux ! Ajoutez à cela la présence d'un organisme intelligent vivant en symbiose et une scission au sein des colons déjà présents et vous aurez le bon point de départ de Sous la lumière d'Hélios.

Véritable planet-opera et roman d'aventure, le récit s'avère accrocheur dès le début. Malgré un temps d'acclimatation pour mieux comprendre le fossé technologique entre les deux populations de colons, j'ai très vite été prise dans le roman. Seule la fatigue – ou les obligations – m'obligeait à poser le livre. Je voulais explorer la planète, mieux connaître ses habitants – colons ou espèce un – savoir ce qui allait se passer ensuite, ce que les personnages allaient traverser…

Dominique Lémuri dépeint de façon vivante ses personnages, nous entraîne dans leurs péripéties avec fluidité. le drame n'est jamais loin, dans un tel contexte, et j'ai tremblé plus d'une fois pour nos héros !

Malgré son aspect distrayant en apparence, le roman pose, l'air de rien, des questions intéressantes sur l'acceptation de l'autre, la collaboration, l'écologie…

J'ai passé un très bon moment de lecture avec Sous la lumière d'Hélios ! Son épaisseur ne m'a gênée en rien, tant l'autrice sait maintenir un rythme régulier, entre scènes d'action et de réflexions, moments de tendre pause et rebondissements tragiques.

Cerise sur le gâteau, le livre dispose d'un carnet de magnifiques croquis à la fin !

Si vous cherchez un planet-opera aux personnages vivants ; au récit à la fois plein d'aventures et de profondeur, Sous la lumière d'Hélios répondra à vos attentes !
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Il y a parfois des lectures difficiles à analyser, et Sous la lumière d'Helios en fait partie. Ce gros pavé, premier roman de l'autrice, est une réussite : malgré son nombre de pages assez impressionnant (l'équivalent de deux livres en fait) je l'ai lu jusqu'au bout sans avoir envie d'arrêter. Et j'en garde comme impression de lecture le sentiment que, oui, cette planète et ses habitants existent. En ça, bravo. Mais. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce quelque chose qui manque, ce sel qui rendrait l'aventure vraiment palpitante et marquante.

Essayons quand même de décortiquer la recette ensemble :

L'univers ? Plutôt bien réussis. La planète est crédible, on l'imagine et la ressent. Ça manque peut-être de

(...)

En conclusion, Sous la lumière d'Helios est un bon bouquin, je ressors de ma lecture avec un sentiment positif, et l'impression d'avoir été bel et bien sur Eltanis. Malheureusement je n'ai pas été embarqué pour autant, notamment à cause des personnages que j'ai trouvé trop caricaturaux, et d'un je-ne-sais-quoi qui manque. En bon point je garderais à l'esprit l'effort de représentativité, le Vood, et les sublimes images du portfolio (je ne me lassais pas de regarder les incroyables portraits dessinés par Jean-Mathias Xavier).

3,5/5

la critique entière est sur mon blog :)
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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Un premier roman de Dominique Lémuri, dont j'ai fais la connaissance à Cusset, à l'occasion d'un stand de présentation des "Aventuriales 2020".
J'ai apprécier l'écriture, vive, claire, et le "savoir faire" de l'auteure.
Une intrigue passionnante, vécues par des héros auxquels on peut facilement s'identifier, et qu'on à plaisir de côtoyer tout au long du roman, pour notre plus grand plaisir de lecteur de sci-fi, de "Très Bonne Sci-Fi Française".
Moi j'ai "adoré" ce livre, ainsi que l'histoire, quand on est "dedans" on ne peut s'arrêter qu'en lisant le mot: FIN.
Quand aux personnage, Clara en tête, on regrette qu'ils ne soit pas réels, car ils sont : VIVANT.
Quand au "Vood", dévoré ce romans et vous ferez sa "connaissance" .
BRAVO Dominiqe, continuée sur cette voix, elle vous va à ravir ..!!
Pour notre plus grand plaisir..!!
MERCI..!!
Gilles de Cusset.!
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