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Critique de Rodin_Marcel


Donna Leon «Dissimulation de preuves : une enquête du commissaire Brunetti» (Calmann-Lévy, 2007 ; trad de l'anglais, original publié en 2004).

Je l'avais déjà lu en avril 2008, sa relecture occasionnelle n'est due qu'à un «faute de mieux sous la main» que tout(-e) addict(-e) à la lecture comprendra.
L'auteur vit à Venise et consacre donc ses romans à cette ville. le cadre général de l'enquête se place dans le contexte de corruption généralisée qui caractérise l'Italie de nos jours encore plus fortement que par le passé, ce qui fait que le commissaire Brunetti doit batailler contre sa hiérarchie pour enquêter à sa guise (thème récurrent, devenu un lieu commun du roman policier).

L'auteur profite du type de narration (enquête) pour exposer un problème social qui lui tient à coeur : ici, il s'agit de ces pauvres émigrés en provenance d'Europe de l'Est (plus précisément de la Roumanie), victimes du racisme et des préjugés et qui sont désignés coupables avant même que l'enquête ait lieu.
Le lecteur a également droit à de larges scènes de la vie privée du commissaire, entre sa femme, sa fille et son fils. In fine, le commissaire Brunetti ne se laisse pas impressionner, et il démasque le vilain Rossi. Comme la victime assassinée était une harpie encore plus odieuse que son assassin...

C'est bien écrit, bien enlevé, truffé d'observations judicieuses sur le mode de vie actuel, mais ça finit par ne plus répondre aux critères d'un «bon» roman policier.
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